Présent cette semaine à Rochester pour la 105e édition du PGA Championship, Zach Johnson, le capitaine de l’équipe américaine de Ryder Cup, a annoncé qu’il effectuerait une reconnaissance de trois jours avec son groupe deux semaines avant l’affrontement avec les Européens. Histoire de ne pas répéter les erreurs du passé…
L’équipe US de Ryder Cup ne s’est plus imposée sur le Continent européen depuis… 1993. C’était au Belfy (Angleterre). Trente ans de disette que Zach Johnson entend effacer pour cette 44e édition programmée du 29 septembre au 1er octobre sur le Marco Simone Golf & Country Club de Rome (Italie). Pour ce faire, le capitaine américain emmènera son groupe au complet « s’acclimater » durant trois jours au tracé romain, deux à deux semaines et demi avant l’événement. Il l’a confirmé en conférence de presse en amont du 105e PGA Championship à Rochester (New York).
« J’en ai fait une priorité et je suis très reconnaissant que les pouvoirs en place à la PGA of America m’aient accordé cette liberté, a souligné le vainqueur du Masters 2007 et de l’Open britannique 2015. J’emmène les douze gars qui font partie de mon équipe à Rome deux semaines, deux semaines et demi avant l’événement. De cette façon, nous aurons une idée bien plus précise du parcours. Lorsque nous rentrerons à la maison, on saura vraiment ce qui nous attendra… »
Je pense que ce voyage sera crucial
Une opération « commando » en quelque sorte qui se veut aussi rédemptrice. La dernière expérience des Américains en Europe, à savoir au Golf National en 2018, ne s’était clairement pas bien passée. Jim Furyk, le capitaine, avait d’ailleurs avoué que son équipe n’avait pas eu le temps nécessaire pour s’adapter aux fairways étroits et aux profonds roughs de l’Albatros.
« Je pense que ce voyage sera crucial, ajoute Zach Johnson. Je pense qu’il est essentiel pour de nombreuses raisons. L’alchimie au sein d’un groupe dans le vestiaire et la camaraderie sont des éléments importants. Mais plus que cela, nous savons tous que du lundi au jeudi (la semaine de la compétition), ça peut être éprouvant, long aussi. Il se passe beaucoup de choses, et certaines peuvent être plus difficiles à gérer que d’autres. Là (avec ce petit stage en amont), ils auront déjà vécu des choses ensemble. Et ça peut aider le moment venu… »
Photo : Warren Little / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP