Après un premier tour bouclé dans le par (70) en début de matinée ce vendredi, Victor Perez s’est contenté d’un 72 (+2) dans la foulée mais passe sans le moindre problème un cut fixé à +5 à l’issue des 36 trous joués. C’est son quatrième week-end en dix départs dans un Majeur depuis 2020…
L.V.
Mission accomplie ! Pour son premier tournoi du Grand Chelem en 2023, Victor Perez est parvenu à valider son ticket pour deux tours supplémentaires ce week-end. Une première carte de 70 (par) bouclée ce matin aux aurores après avoir été stoppé jeudi soir par le manque de luminosité. Une seconde postée en 72 (+2) avec quatre bogeys concédés pour deux birdies. A l’heure où nous écrivions ces lignes, le Français pointait à la 32e place à +2 (142) mais les conditions de jeu de l’après-midi à Rochester (pluie et vent) pourraient lui permettre de remonter sensiblement au leaderboard.
« On a eu 45 minutes entre les deux tours pour manger un petit truc rapide puis retaper quelques balles et repartir, a-t-il expliqué au micro de nos confrères du groupe Canal+. Les conditions de jeu ont été plus dures avec beaucoup plus de vent, avec des drapeaux côté vent, ce qui a donc rendu encore un peu plus difficile de réussir des birdies. Ici, on bataille la plupart du temps pour faire des pars… Certains trous sont très difficiles, je pense notamment au 6 où la moyenne de score sera très haute par rapport à d’autres trous. Le 16 aussi n’est pas évident non plus. Dès qu’on a vent contre et qu’on rate les fairways, on est tout de suite en difficulté. »
Quand on agresse tout de suite, on peut être sanctionné à la moindre erreur…
« J’ai plutôt bien tapé les mises en jeu en milieu de partie, j’ai raté deux coups de fers au début qui ont fait deux bogeys, poursuit-il. Ce n’est pas un parcours qu’on peut agresser. Demain (samedi), il est censé pleuvoir, ça risque donc d’être encore plus compliqué. Il n’y a pas de solution magique. Il faut faire bon coup après bon coup pour essayer de créer un score car quand on agresse tout de suite, on peut être sanctionné à la moindre erreur… »
C’est la quatrième fois en dix départs en tournois du Grand Chelem que le Tarbais, 66e joueur mondial, franchit le cut. Et peut-être faut-il y voir un signe car c’est déjà dans un PGA Championship, l’édition de 2020 au TPC Harding Park de San Francisco, qu’il avait réalisé sa meilleure performance. Une 22e place sans jamais avoir été battu par le parcours.
Rappelons qu’un top 20 final lui assurerait de disputer dans un mois l’US Open au Los Angeles Country Club. Même s’il a d’autres moyens d’y parvenir d’ici là… Qu’on se le dise !
Photo : Scott Taetsch/PGA of America