Septième du Travelers Championship malgré une deuxième carte de 64 dimanche, Rory McIlroy n’a pas aimé voir le parcours du TPC River Highlands être à ce point malmené par les meilleurs joueurs du monde.
Avec un total de 18 coups sous le par, Rory McIlroy a dû se contenter d’une assez anecdotique 7e place dimanche à Cromwell dans le Connecticut où se déroulait le dernier des tournois “boostés” de la saison régulière du PGA Tour.
44 joueurs ont terminé à -10 ou moins, et deux tours de 60 ont été enregistrés sur ce par 70 au cours de la semaine. Un constat mathématique qui ne plait pas au Nord-Irlandais.
« Je n’aime pas particulièrement quand un tournoi se joue ainsi, a déclaré le numéro 3 mondial à l’issue de sa partie. Malheureusement, la technologie est responsable et cela rend obsolète le parcours. D’autant plus quand la pluie assouplit les greens. »
Rififi chez les joueurs
Contrairement à Jon Rahm ou Justin Thomas, Rory McIlroy s’est prononcé en faveur du retour à une balle “bridée” au lendemain de l’annonce de la proposition déposée par le R&A et l’USGA afin de limiter la distance parcourue par la balle pour les joueurs d’élite. Il n’a pas changé d’avis.
« C’est la preuve encore une fois que des parcours comme celui-ci ne présentent tout simplement plus le défi auquel nous étions habitués », explique le joueur de 34 ans qui fait partie des plus longs frappeurs au monde.
Les plus grandes marques dont TaylorMade, l’équipementier de McIlroy, se sont insurgées contre cette décision des instances qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2026.
Ils la jugent inappropriée avec pour conséquence le risque d’une “bifurcation” entre la balle jouée par les pros et les modèles proposés sur le marché à destination des amateurs.
Ce retour en arrière, s’il se confirme, est donc loin de faire l’unanimité. Encore une source de tension pour les prochains mois…
©Photo Stacy Revere / Getty Images/AFP