Les dotations de tournois sont en hausse cette année, grâce à la rivalité avec les Saoudiens et le circuit LIV Golf. Le fisc britannique a bien l’intention d’en profiter et la 151e édition de The Open, cette semaine à Hoylake, va permettre aux caisses du Royaume d’être bien renflouées…
Le chèque prévu pour le vainqueur de The Open est de 3 millions de dollars cette année, soit 2,6 millions d’euros. Mais le Royaume-Uni prélèvera automatiquement 20% de cette somme, quel que soit le joueur victorieux et le pays où se trouve son foyer fiscal. Soit plus de 500.000 euros, mais ce n’est pas tout…
Les lois britanniques font qu’une autre taxe est prévue, sur les gains des joueurs hors-compétition, et donc sur leurs contrats de sponsoring et autres partenariats avec par exemple des équipementiers et des grandes marques. En comptant exactement le nombre de jours qu’ils passent dans le Royaume.
Partenariats : le Royaume taxe aussi…
Juste à titre d’exemple, Rory McIlroy, qui vient de remporter le Genesis Scottish Open, doit empocher 44 millions de dollars (39 M d’euros) cette année, qu’il gagne ou qu’il perde, grâce à ses contrats mirifiques avec Nike, TaylorMade et bien d’autres. Le calcul est simple : ça fait environ 120.000 dollars (100.000 euros) par jour. Sur lesquels le fisc britannique va aussi prélever des taxes.
Rory est citoyen de l’Irlande du Nord, il est en train de passer 15 jours au Royaume-Uni, dont une semaine en Ecosse et une autre près de Liverpool, en payant aussi un certain nombre de frais (logement, caddie, etc.). Jon Rahm est arrivé plus tard, lui qui a prolongé à long terme son partenariat avec Callaway. Quelque soit leur résultat dimanche à Hoylake, l’addition va être salée…
Photo: Oisin Keniry/Getty Images