Le Racingman réalise le départ quasi parfait à The Open. Son 67 (-4) inaugural lui permet en effet de pointer provisoirement à la troisième place du tournoi (ex aequo avec l’Espagnol Adrian Otaegui), à une longueur des deux leaders, Lamprecht et Fleetwood.
Propos recueillis par L.V. à Hoylake
67 (-4) pour démarrer un Open britannique, avez-vous le souvenir d’avoir débuté aussi fort au plus haut niveau ?
Pas en Majeur mais j’ai déjà fait des très grosses parties dans le passé. Mais je dois dire que celle-là, je vais m’en souvenir un moment. Ramener -4 dans un premier tour d’un British Open, sur un parcours qui est loin d’être facile, c’est super. J’ai été très bon dans la tête et avec les clubs. Je suis très fier de ma journée…
Avez-vous scruté par moment le leaderboard pour voir où vous en étiez ?
J’ai regardé mais on est encore tellement tôt dans le tournoi que ce ne sont pas des choses qui me dérangent plus que ça. La route est encore très longue. En tout cas, je me suis très bien comporté. Dans la tête, j’ai été très bon. Je ne me suis pas énervé quand j’ai drivé dans les bunkers car ce sont de vraies pénalités. Il faut l’accepter. Il faut accepter que c’est un coup de perdu. Mais j’ai aussi su saisir mes opportunités pour birdie… Le parcours est compliqué, tous les bunkers sont en jeu… Il faut bien jouer, tout simplement.
Est-ce la journée parfaite ?
J’ai très bien joué. J’ai très bien drivé. J’ai bien tapé la balle. Et j’ai super bien putté. Ces greens, je les trouve assez plats et si on peut se mettre en position, on peut en rentrer des longs. On va essayer de continuer comme ça.
On sait que ça va être dur, que ce sera une bataille jusqu’à dimanche. Donc, il n’y a pas à calculer avec le bon ou le mauvais draw. C’est un British.
Vous avez déclaré en début de semaine que vous arriviez ici sans pression, est-ce que cet état d’esprit vous a-t-il également aidé pour réaliser un tel premier tour ?
Je me suis concentré juste sur son mon jeu. Je prends les jours les uns après les autres. Maintenant, il y a eu un peu de tension au départ du 1 mais je me suis très bien comporté. J’ai fait un super début de partie (Ndlr, birdie au 4 puis au 5) qui m’a mis en confiance tout de suite. La partie était donc bien lancée.
Vous partez à 16h05 locale (17h05 en France) ce vendredi et les prévisions météo annoncent plus de vent avec notamment des rafales entre 28 et 35 km/h. Allez-vous changer de stratégie ?
Il n’y a rien à dire. De toute façon, on sait que ça va être dur, que ce sera une bataille jusqu’à dimanche. Donc, il n’y a pas à calculer avec le bon ou le mauvais draw. C’est un British. Certains seront avantagés par rapport à d’autres, le but est de faire le mieux que l’on peut…
Par rapport à votre précédente expérience dans un British en 2021 au Royal St George’s, avez-vous trouvé des différences sensibles ?
Je trouve que c’est plus difficile du tee, ici. Les bunkers sont plus en jeu. Il faut donc être très précis sur les mises en jeu.
Photo : Andrew Redington / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP