Membre de l’équipe européenne vainqueur en 2002, 2004 et 2006, puis capitaine en 2014, Paul McGinley a évoqué quelques-uns de ses meilleurs souvenirs. L’Irlandais auteur du putt victorieux en 2002 au Belfry a notamment regretté que l’ambiance soit désormais moins festive que par le passé.
N.C.
Jouer au milieu de la foule en délire dans des circonstances extrêmement tendues, ressentir cette énergie propre aux matchs par équipe, voilà ce qui attend les joueurs dans 3 semaines à Rome lors de la 44e édition de la Ryder Cup.
Mais pour Paul McGinley vainqueur 3 fois en tant que joueur (2002, 2004 et 2006) et une fois en tant que capitaine (2014), le fait de se retrouver autour d’un bon verre de vin après les parties, a également participé à la bonne ambiance dans l’équipe à son époque.
« Le golf est-il aussi amusant qu’il y a 15 ans ? Se questionnait McGinley au micro de Golf Channel. Je pense que les joueurs d’aujourd’hui gagnent trois fois plus d’argent que nous mais la camaraderie que nous avions à l’époque, n’est plus la même. C’est peut-être parce que nous ne jouions pas pour autant d’argent et qu’on se ne déplaçait pas partout en jets privés. J’ai été stupéfait lorsque j’étais capitaine en 2014, personne ne buvait, vraiment personne ».
Tout le monde prenait un, deux, voire trois verres
Pour l’Irlandais désormais consultant, la consommation d’alcool n’avait pas porté préjudice à la performance de l’équipe de 2004 dans laquelle figurait aussi un certain Thomas Levet.
Les joueurs de la bannière bleue étoilée, emmenés cette année-là par le pourtant très sérieux Bernhard Langer, avaient écrasé leurs adversaires 18½ à 9½, soit la plus grosse défaite subie par les Américains.
Et la veille des simples la soirée du samedi avait été bien arrosée se souvient McGinley.
« À mon époque, on consommait pas mal d’alcool, même pendant la Ryder Cup. Lorsque nous avons gagné à Oakland Hills (2004) sous la direction de Bernhard Langer, je me souviens qu’un membre du personnel est venu nous dire le samedi soir, (donc avant les matchs du dimanche) que nous avions déjà bu 72 bouteilles de vin et qu’ils devaient passer une nouvelle commande. Et il restait une journée à jouer ! On n’était pas du tout ivre, mais tout le monde prenait un, deux, voire trois verres de vin le soir et c’était normal. Et neuf, dix joueurs sur douze le faisaient ».
« We had consumed 72 bottles of wine, by Saturday. »
Paul McGinley recalls how a ‘different’ kind of fuel powered @RyderCupEurope to a record-breaking Ryder Cup win at Oakland Hills in 2004 🍷🍷🍷 pic.twitter.com/G5Gef50wnx
— Golf Today (@GCGolfToday) September 4, 2023
©Photo by Jamie Squire / Getty Images North America / Getty Images via AFP