Jean-Pierre Forestier est un scientifique qui a enseigné la biophysique pendant quarante ans à Toulouse ainsi qu’en Tunisie. Il aime aussi se dire ingénieur de la Beauté et apprenti bio-philosophe.
Ses domaines abordés sont variés : depuis la Mode jusqu’à l’intimité moléculaire du cerveau, en passant parfois par l’Histoire qui, quand elle concerne les femmes, est naturellement celle de la Beauté.
À plusieurs reprises, il a loué les bienfaits d’activités physiques en plein air.
Pour Golf Planète, en mettant l’accent sur la vision périphérique, il nous propose la réflexion suivante : la pratique du golf pourrait-elle être la meilleure façon de lutter contre la maladie d’Alzheimer ?
Le golf est régulièrement célébré dans les publications scientifiques.
Parmi celle-ci, dans une revue récente (janvier 2019), l’équipe menée par George T. Grossberg (du département de psychiatrie et de neurosciences comportementales de l’université de Saint Louis, Missouri, USA) listent les activités physiques « douces » qui permettent de « retarder et/ou prévenir la maladie d’Alzheimer ? ». La pratique du golf (golfing) en fait partie.
On retrouve également :
– la marche (dont la pratique se conçoit parfaitement dans des « environnements naturels » de Mathew White de l’université d’Exeter))
– le jardinage (qui rejoint les Jardins thérapeutiques de Thérèse Jonveaux de Lorraine
Avec déjà une remarque : même si l’exposition au soleil n’est prudemment jamais citée par George Grossberg, remarquons que le soleil apparaît, rayonnant, en haut de l’illustration qui accompagne l’article.
Reprenant le titre de la revue : Golf is the perfect tonic for good health and happiness, on peut dire que le golf est le parfait stimulant pour la santé et le bonheur
Mais pourquoi le golf serait-il particulièrement stimulant pour retarder et/ou prévenir la maladie d’Alzheimer ? .
Ma récente proposition d’une luminothérapie me permet d’ajouter un argument en faveur de la pratique du golf, celui de la stimulation de la vision périphérique.
Quelle vision Tiger Woods, le grand champion de golf, utilise-t-il lors du mouvement du swing, destiné à envoyer la balle avec le plus de précision possible vers la cible ?
La vision centrale ou la vision périphérique ?
Tiger Woods pourrait regarder vers le drapeau, puisque c’est là qu’il doit envoyer sa balle. Mais le joueur de golf regarde sa balle pas la cible.
Pendant les six premières phases du mouvement, l’œil reste parfaitement « sur » la balle, sans regarder l’objectif.
L’objectif a-t-il été « mis en mémoire » par la vision périphérique.
Le regard encore reste sur la balle au moment de l’impact… et même une fois que la balle est déjà partie !
La balle est suivie uniquement par la vision périphérique.
Ce n’est qu’à la fin de son mouvement que le joueur utilise sa vision centrale, lorsqu’il se trouve face à l’objectif et peut vérifier la qualité de son swing et celle de sa vision périphérique !
Dans la dernière partie du jeu, quand la balle est sur le « green », le joueur n’a plus que quelques mètres (de préférence moins !) à parcourir. Il est tout près de l’objectif. Il ne lui reste qu’à mettre la balle dans le trou
Quelle vision utilise-t-il ? Il regarde sa balle avec sa vision centrale, mais c’est encore sa vision latérale qu’il utilise pour « voir » le trou/objectif.
La sollicitation de la vision périphérique pourrait retarder, voire faire régresser, l’évolution de la maladie d’Alzheimer : outre ses qualités physiques et sociales déjà démontrées et connues, la pratique du golf serait-il le meilleur moyen d’y parvenir ?
Pour joindre JP Forestier : jeanperforg@gmail.com
http://www.beaubiophilo.com/2019/10/la-pratique-du-golf-la-meilleure-facon-de-lutter-contre-la-maladie-d-alzheimer.html