Le capitaine de l’équipe US est revenu en conférence de presse tout de suite après la cérémonie d’ouverture sur certains de ces choix. Morceaux choisis.
L.V., à Rome
L’absence de la paire Spieth-Thomas en foursomes
« Je ne peux pas jouer avec douze joueurs à chaque session, prévient dès la première question Zach Johnson. Donc, à un moment donné, il faut choisir et certains doivent s’asseoir. Le parcours cette semaine exige beaucoup physiquement. Les huit gars que j’ai pris (pour la première session de foursomes) sont ceux qui peuvent nous permettre de prendre un bon départ. J’ai la plus grande confiance en ces huit et la plus grande confiance aussi en Jordan (Spieth) et Justin (Thomas). Je sais que nous parlons d’un excellent tandem, mais je vous rassure, ce n’est pas une question de forme. Ils jouent très bien. »
La chaleur durant les trois jours de compétition et le parcours très accidenté
« Nous savions qu’il ferait chaud cette semaine. Que ce serait certainement la Ryder Cup la plus chaude à laquelle j’ai été confronté. Si on ajoute à cela le parcours et ses dénivelés, on sait que ça sera difficile au niveau physique. La préparation que nous avons faite il y a deux semaines lorsque nous sommes venus ici avec l’équipe nous aide beaucoup. Nous connaissions le parcours, à l’exception de quelques-uns. Je pense donc que cet entraînement aller-retour nous a permis de vraiment ralentir notre préparation du lundi au jeudi. Et de rester frais… »
Les deux rookies Homa-Harman associés face à la paire Hovland-Åberg
« L’histoire démontrera qu’être rookie n’a presque aucune importance. L’un d’eux, à notre avis, ne l’est d’ailleurs pas (Ndlr, Max Homa a déjà joué en Presidents Cup en 2022 et a réalisé le carton plein : 4 victoires). Oui, il n’a pas joué de Ryder Cup, mais il connaît les matches par équipe. Ces deux gars s’entendent bien et s’apprécient sur et en dehors du parcours. C’était donc très naturel pour moi de les associer. Je n’ai eu aucune hésitation. »
Comment établir les paires et face à qui ?
« Nous avons évidemment regardé ce qu’ils ont fait dans le passé (les Européens), mais cette équipe est un peu plus particulière. Organisons nous de la manière qui nous semble la plus confortable face à ces gars et pour les prochaines sessions. Si vous commencez à vous laisser prendre uniquement au piège de ce qu’ils vont essayer de faire, vous perdez de vue ce que vous devriez faire, vous. J’ai appris cela au cours de tant de vice-capitanats. Vous contrôlez ce que vous pouvez contrôler. Je ne peux pas contrôler ce qu’ils vont faire. »
Photo : KATE MCSHANE / GETTY IMAGES VIA AFP