Héros de la journée mais aussi au centre d’une polémique le concernant au sein même du vestiaire cette semaine à Rome, Patrick Cantlay a tenté de répondre aux attaques des journalistes américains. Morceaux choisis !
L.V., à Rome
Patrick Cantlay solliciterait d’être payé pour porter le logo de Team USA durant la Ryder Cup. Réponse laconique de l’intéressé :
« Il ne s’agit pas de ça, répond-il à un journaliste dès la deuxième question. Il s’agit simplement de l’équipe américaine et de la représentation de notre pays. C’est tout ce que j’ai à dire à ce sujet. »
La casquette ne me va pas. Cela ne convenait déjà pas à Whistling Straits. Tout le monde sait ça.
Patrick Cantlay
Pourquoi ne porte-t-il pas de casquette ? Est-ce un signe de protestation par rapport à ses revendications financières (en Présidents Cup, les joueurs sont payés. En Ryder Cup, les joueurs toucheraient 200 000 dollars chacun qu’ils reverseraient à une œuvre caritative) ?
« La casquette ne me va pas. Cela ne convenait déjà pas à Whistling Straits. Tout le monde sait ça. Je suis donc cohérent. Ce n’est pas une question d’argent. C’est la première fois que j’en entends parler. On est très loin de la vérité à ce sujet. »
Mais vous n’arrêtez jamais en fait, n’est-ce pas ? On s’aime, mec ! C’est très fun de passer du temps avec ces garçons.
Brian Harman
Existe-t-il une fracture au sein du vestiaire américain. En est-il le principal instigateur ?
Brian Harman, deux fois vainqueur ce samedi avec Max Homa, vient au « secours » de Patrick Cantlay sur cette question posée en conférence de presse. « Mais vous n’arrêtez jamais en fait, n’est-ce pas ? On s’aime, mec ! C’est très fun de passer du temps avec ces garçons. Quoi qu’il arrive demain (dimanche), on s’aime. »
Le Team USA peut-il combler son retard sur l’Europe lors des simples ? Réponse une fois encore laconique de Patrick Cantlay : « Oui, nous sommes en mission depuis toute la semaine. Et nous serons encore en mission demain (dimanche). » « C’est la Ryder Cup. On ne vient pas ici pour s’amuser. Nous sommes ici pour gagner », assène à son tour Collin Morikawa. Fermez le ban !
Photo : Getty Images