Selon bunkered.co.uk, le PGA Tour se prépare à prolonger les pourparlers sur l’accord-cadre avec le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite au-delà de la date butoir du 31 décembre.
N.C.
Depuis plusieurs mois, le PGA Tour et le DP World Tour sont engagés dans des discussions avec le PIF, bailleurs de fonds du LIV Golf, en vue d’une alliance proposée visant à fusionner les différentes factions du golf en une seule entité lucrative.
Cependant, le site anglais bunkered.co.uk a appris que la date limite fixée lors de l’annonce de la fusion le 6 juin pourrait être repoussée en raison de complications dans l’accord en cours de négociation. Bien que le 31 décembre reste l’objectif, des sources internes ont admis la possibilité d’une prolongation, soulignant que l’essentiel était d’aboutir à un accord global qui satisfasse toutes les parties impliquées.
Le commissaire du PGA Tour, Jay Monahan, s’était montré optimiste en août dernier quant à une « issue positive » des discussions confidentielles. Des entretiens approfondis ont, depuis, eu lieu entre les circuits et les responsables du Fonds d’investissement public d’Arabie saoudite, avec la conviction au sein du PGA Tour que les parties « parviendront à un accord dans le meilleur intérêt du circuit et de ses joueurs. »
Un partenariat refusé
Cependant, un obstacle persiste : l’intérêt des entreprises extérieures cherchant à investir dans le PGA Tour. Récemment, Endeavor, le groupe de divertissement américain propriétaire de la WWE et de l’UFC, a vu sa proposition de partenariat stratégique rejetée.
« Nous avons demandé (au PGA Tour) 25 millions de dollars par an en services, et s’ils avaient accepté, nous aurions été heureux de faire un investissement minoritaire, a expliqué Mark Shapiro, le président d’Endeavour. Mais nous comprenons, ils ont eu beaucoup de prétendants, beaucoup d’offres attractives, et ils ont refusé. Nous allons donc poursuivre notre partenariat de longue date en l’état, avec l’espoir de le développer à l’avenir. »
L’accord-cadre initial donnait au PIF un « droit de préemption » sur tout nouveau capital levé par le nouvel organisme à but lucratif, qui n’a pas encore été créé et dont les négociations sont toujours en cours. Cet intérêt a rendu les négociations plus difficiles, mais la possibilité d’un investissement supplémentaire est toujours bien accueillie par le PGA Tour car elle témoigne de la valeur florissante du circuit. Bien qu’un accord se rapproche lentement, le PGA Tour et le LIV Golf continueront à fonctionner séparément en 2024.
©Chris Graythen/Getty Images