Moins de deux mois après la victoire à Rome, Luke Donald est confirmé dans ses fonctions de capitaine de l’équipe européenne de Ryder Cup. Il aura ainsi le lourde tâche de défendre le trophée à Bethpage (New York) du 26 au 28 septembre 2025.
Cela n’a pas traîné. Victorieux le 1er octobre dernier de la 44e Ryder Cup de l’histoire au Marco Simone Golf & Country Club de Rome, Luke Donald, 45 ans, rempile pour deux années supplémentaires en tant que capitaine. Il est à ce titre le premier à enchaîner deux capitanats depuis l’Ecossais Bernard Gallacher (1991, 93 et 95).
Les grandes opportunités ne se présentent pas très souvent dans la vie et je suis convaincu que lorsqu’elles se présentent, il faut les saisir à deux mains
Luke Donald
« Je suis ravi et honoré d’avoir la chance de diriger une fois de plus l’équipe européenne de Ryder Cup, a déclaré l’Anglais. Les grandes opportunités ne se présentent pas très souvent dans la vie et je suis convaincu que lorsqu’elles se présentent, il faut les saisir à deux mains. J’ai eu la chance en tant que joueur d’avoir vécu de nombreux moments incroyables en Ryder Cup au fil des ans et donc d’ajouter à cela le fait d’être un capitaine victorieux, de nouer des liens avec les 12 joueurs comme nous l’avons fait en Italie et d’obtenir le résultat que nous espérions, c’est vraiment très spécial. »
Vainqueurs des Etats-Unis 16,5 à 11,5, les joueurs avaient, sans exception, loué le travail du capitaine et de son staff. Une marque de confiance qui a fini de convaincre les responsables de Ryder Cup Europe. Luke Donald aura ici la lourde tâche de faire aussi bien que son compatriote Tony Jacklin, auteur d’un doublé historique en s’imposant d’abord en Europe (au Belfry en 1985) avant de récidiver en terre « ennemie » deux ans plus tard à Muirfield Village (Ohio).
Il ne fait aucun doute qu’être capitaine à l’extérieur est une tâche difficile. Mais je n’ai jamais eu peur des défis tout au long de ma carrière et c’est précisément le genre de choses qui me motivent.
Luke Donald
« Il ne fait aucun doute qu’être capitaine à l’extérieur est une tâche difficile, reconnait l’ancien n°1 mondial. Mais je n’ai jamais eu peur des défis tout au long de ma carrière et c’est précisément le genre de choses qui me motivent. J’ai hâte d’avoir une autre équipe de 12 joueurs à Bethpage en 2025. »
On ne sait pas encore quel capitaine lui fera face dans deux ans sur le terrible parcours noir de Bethpage State Park (New York). Grand favori, Tiger Woods, présent cette semaine aux Bahamas pour son retour à la compétition depuis son abandon au Masters début avril, n’a pas souhaité en dire plus lors de sa conférence de presse ce mardi à Albany. Le Tigre avait, rappelons-le, assuré brillamment cette fonction (capitaine-joueur) en Australie lors de la Presidents Cup 2019 remportée par les Américains, 16 à 14.
Photo : Getty Images