Présent cette semaine à Augusta pour son 26e Masters, Tiger Woods ne bénéficie pas du meilleur draw possible, rendu un peu plus compliqué encore avec ce délai de 2h30 en raison d’une météo très défavorable. Tout ce que déteste l’ancien n°1 mondial !
Lionel VELLA, à Augusta
« Je préfère quand il fait chaud. Je sais que nous allons avoir des orages. Donc, il fera chaud, au moins. Ce ne sera pas comme l’année dernière. »
Tiger Woods avait prévenu lors de sa conférence de presse ce mardi à Augusta. Il n’apprécie que très modérément les temps pluvieux et franchement humides. On a encore tous en mémoire son chemin de croix l’an passé, sous les trombes d’eaux et dans le vent. Des éléments qui avaient eu raison de son endurance dans son Majeur préféré. A peine le cut franchi (24e en 25 présences), il avait ainsi jeté l’éponge.
La météo clairement préoccupante et arrosée de ce jeudi, qui a déjà contraint les organisateurs du 88e Masters de l’histoire à retarder de deux heures et demi les départs, ne va pas arranger les affaires du Tigre.
Tee times are delayed 2.5 hours at #themasters. That means Tiger Woods now tees off at 3:54 p.m.
That makes his week a lot tougher. He won’t finish the first round, which means an early return to the course to play about 5 holes Friday morning before starting his second round.…
— Sean Martin (@PGATOURSMartin) April 11, 2024
Il est en effet désormais attendu sur le tee n°1 à 15h54 locale (21h54 en France) en compagnie de Jason Day et Max Homa. Un tee time qui le condamne d’ores et déjà à ne pas pouvoir boucler son premier tour avant la tombée de la nuit. Selon la force des éléments ce jeudi à l’Augusta National (combo pluie, vent et orages), l’ancien n°1 mondial pourrait ne jouer que de dix à douze trous. Ce qui l’obligerait à revenir vendredi et entamer une journée marathon longue de vingt-cinq à vingt-huit trous.
Parcours du combattant…
Vu son état physique depuis plusieurs mois, pour ne pas dire depuis son accident de voiture à Los Angeles en février 2021, on ne donne pas cher de la peau du quintuple vainqueur du Masters, sur un parcours, certes, qu’il connait par cœur, mais excessivement éprouvant pour les organismes.
« La cheville (Ndlr, celle qui l’avait contraint à l’abandon ici même il y a un an) ne me fait plus mal, avait-il soufflé en début de semaine. Mais ce sont d’autres parties de mon corps qui en subissent désormais les conséquences. Le dos, le genou et d’autres parties du corps doivent en supporter la charge, et notamment la capacité d’endurance nécessaire pour marcher longtemps et rester debout pendant longtemps. Donc, je continue à avoir mal. En fait, j’ai mal tous les jours ! »
Bref, ça ne sent pas très bon pour le plus grand golfeur de l’histoire, même si la météo s’améliorera très sensiblement dans vingt-quatre heures…
Photo : Joe Toth / Masters Tournament