Les premiers Womens World Sand Greens Championship se sont disputés en Australie la semaine passée. Dans cette compétition, les greens sont des zones de sable qu’il faut ratisser avant de putter. Peut-être est-ce l’avenir du golf dans un but de défense de l’environnement. Ou peut-être pas…
Le Walcha Golf Club en Nouvelle-Angleterre (425km au Nord de Sydney) a été le théâtre des tout premiers Womens Word Sand Greens Championship, une compétition qui a réuni quelques-unes des meilleures joueuses australiennes professionnelles et quelques joueuses venues du monde entier (la dotation était de 140 000 dollars australiens, soit 85 000 Euros). Comme son nom l’indique, cette épreuve avait une drôle de particularité : tous les greens du parcours étaient des zones de sable, semblables à des bunkers.
Pour l’intérêt sportif de la chose, on vous laisse juger par vous-même avec la vidéo ci-dessous, où l’on voit la joueuse américaine Hannah Gregg appliquer les procédures que toutes les joueuses devaient exécuter avant de putter, et où l’on constate que la roule des greens est plutôt lente. Pour l’intérêt environnemental, il y a évidemment des plus, mais il y a peut-être mieux comme option, puisque le sable, on le sait, coûte cher (a priori les greens synthétiques ont plus d’avenir, bien qu’ils posent problème eux-aussi…).
Du fun avant tout
Les parcours qui proposent des greens de sable n’existent pas à notre connaissance en France. On en trouve notamment en Australie, aux Etats-Unis, au Canada, en Afrique et au Moyen-Orient.
Mais cette expérience en Australie auprès de joueuses aguerries a au moins eu le mérite d’être tentée. Et les joueuses semblent s’être amusées !
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