C’est en visioconférence que Rory McIlroy se joindra à la première réunion du comité de transaction du PGA Tour et du Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite qui aura lieu ce vendredi à New-York.
Selon Rory McIlroy, les autres joueurs invités à prendre part à cette réunion ayant pour but de rapprocher les deux circuits rivaux dans les années à venir, comme Tiger Woods et Adam Scott, resteront en retrait des discussions qui devraient avoir lieu vendredi à New-York.
Celles-ci concerneraient en effet l’investissement que le PIF (Fonds d’investissement public d’Arabie saoudite) souhaite faire dans la nouvelle entité PGA Tour Enterprises et les échanges entre les différentes parties auront une tonalité très ”business”.
« Il y aura des gens dans cette salle du côté du PGA Tour qui vont prendre les devants, a déclaré McIlroy. Et ce ne sera pas Adam, Tiger ou moi. Jay Monahan, Joe Gorder, Joe Ogilvie, John Henry. Les hommes d’affaires. Nous sommes là pour peut-être donner une perspective du point de vue des joueurs. »
Le groupe se réunit vendredi après-midi à New York en présence de Yasir Al-Rumayyan aux commandes du PIF, de Jay Monahan le commissaire du PGA Tour, Joe Ogilvie, ancien joueur du Tour et agent de liaison du conseil d’administration, Joe Gorder, cadre chez Valero Energy et président de PGA Tour Enterprises, et John Henry, directeur du Fenway Sports Group et membre du Strategic Sports Group, qui a investi plus tôt cette année 1,5 milliard de dollars dans PGA Tour Enterprises.
Ils achètent des bureaux à New York. Ils comptent plus de 200 employés. Il y a des gars qui sont sous contrat jusqu’en 2028, 2029.
D’un point de vue sportif, Rory McIlroy est catégorique, la fusion comme elle avait été annoncée il y a un an ne conduira pas à la disparition du LIV Golf. Des discussions qui se poursuivent en coulisses, le Nord-Irlandais espère simplement qu’elles conduiront à une forme de “réunification” pour le bien du golf.
« Je ne vois pas le LIV ralentir au cours des deux prochaines années, a souligné McIlroy après son premier tour en 70 au Muirfield Village dans le Memorial Tournament. Ils achètent des bureaux à New York. Ils comptent plus de 200 employés. Il y a des gars qui sont sous contrat jusqu’en 2028, 2029. Mais j’espère qu’il y aura peut-être davantage de collaboration ou d’entente entre les circuits. »
La paix 38 semaines par an
L’ex-numéro 1 mondial prône désormais l’apaisement. On se souvient qu’il milite pour que des aménagements concernant les critères de sélection en Ryder Cup côté européen soient discutés.
Depuis le départ de Jon Rahm sur le circuit dissident, Rory est nettement moins virulent même s’il regrette que l’aspect financier ait pris le pas sur la dimension et l’héritage sportif des compétitions.
« Ma position sur certains aspects du LIV s’est adoucie, a soufflé McIlroy. Les joueurs sont sous contrat pour jouer 14 événements, mais les 38 autres semaines de l’année, ils sont libres de faire ce qu’ils souhaitent. »
C’est la première fois qu’Al-Rumayyan rencontre des joueurs tels que Woods et Scott depuis mars et la fameuse réunion du conseil d’administration du PGA Tour aux Bahamas à laquelle le gouverneur du PIF s’était joint.