Auteur d’un birdie au 1 et d’une ficelle de près de 15 mètres pour un autre birdie sur le 18, Victor Perez a pourtant connu une première journée contrastée à Troon. Son score de +3 le laisse un peu sur sa faim. Le Tarbais espère retrouver de meilleures sensations vendredi matin.
De notre envoyé spécial à Troon, G.B.
GOLF PLANETE : Ce putt longue distance sur le dernier trou doit faire du bien au moral…
Victor PEREZ : Oui, c’est sûr, c’est un putt bonus ! Il va me permettre de bien dormir (sourire). Je n’ai pas compté la distance (48 feets, 14,60m), mais il me fait du bien parce que j’étais frustré de ne pas avoir profité du vent favorable, au 15 et au 16.
G.P. : Comment avez-vous trouvé les conditions de jeu, complètement différentes de celles du début de semaine ? Avez-vous eu l’impression de découvrir un nouveau parcours ?
V.P. : Pas tout à fait parce que c’est un parcours que j’ai déjà joué par le passé. Je savais que le vent pouvait changer dans ce sens (sud-ouest). Mais ça homogénéise le parcours puisque normalement, le retour est plus difficile mais là, il se joue vent avec. Dans ces conditions, tous les trous deviennent compliqués. Quand il y a l’autre vent, les sept premiers trous sont scorables. Et le retour très difficile.
Donc, ça a été assez difficile de faire des birdies aujourd’hui. Le par 5 du 16 est le seul qui offre une opportunité de birdie dans ces conditions.
G.P. : Comment étaient vos sensations dans le jeu ?
V.P. : C’était moins bien qu’au Scottish Open et qu’en partie de reconnaissance. Les conditions de jeu n’étaient pas non plus très confortables, avec du vent de travers, du vent changeant. Non, ce n’était pas du grand golf. Je vais essayer d’aller taper quelques balles avant de rentrer car j’ai un tee time tôt demain (7h41 à Troon, 8h41 en France).
Photo : Stuart Kerr/R&A/R&A via Getty Images