Selon Sports Illustrated, le LIV Golf a tenté à la fin du mois d’août de passer un accord avec le Tour européen afin d’éliminer les sanctions financières des joueurs dissidents tout en proposant diverses concessions. Elles ont été toutes rejetées !
Alors que les négociations entre le PGA Tour et le Fonds d’investissement public d’Arabie saoudite (PIF), qui finance grassement le LIV Golf, se poursuivent, le DP World Tour, allié du Circuit US, a rejeté une proposition de rapprochement de la part du Tour dissident. C’est ce qu’avancent nos confrères de Sports Illustrated.
En marge de l’affaire Jon Rahm, refusant de payer les amendes infligées par le Tour européen avant de faire appel de ces sanctions et donc d’avoir la possibilité de s’aligner sur trois tournois du DP World Tour entre la fin du mois de septembre et début octobre, le LIV Golf a ainsi cherché à conclure un accord (avec le DP World Tour) qui éliminerait les pénalités pour les joueurs du LIV tout en offrant diverses concessions ainsi qu’un paiement monétaire. Une offre qui a été finalement déclinée.
17,75 millions de dollars d’amendes
On sait qu’à ce jour, le LIV Golf a payé environ 15,75 millions de dollars d’amendes pour que les golfeurs du LIV puissent participer aux tournois du DP World Tour. Selon Sports Illustrated, il resterait encore 13,2 millions de dollars à payer.
Les représentants du LIV Golf auraient rencontré les responsables du DP World Tour en leur proposant des ajustements de calendrier qui garantiraient que les tournois du LIV ne seraient pas placés en face des tournois les plus importants du Tour européen. Une catégorie d’exemption pour les membres du DP World Tour aurait été également « offerte » afin qu’ils participent aux dix plus grands rendez-vous de la saison sur l’Asian Tour (International Series), inféodé au LIV Golf.
Nous pensons toujours que l’accent doit continuer à être mis sur la collaboration de toutes les parties prenantes pour parvenir à une solution globale qui profite à notre sport
Un porte-parole du DP World Tour
« Nous les avons rencontrés et avons écouté leur proposition, mais nous ne l’avons pas acceptée, car nous pensons toujours que l’accent doit continuer à être mis sur la collaboration de toutes les parties prenantes pour parvenir à une solution globale qui profite à notre sport », a souligné en guise de réponse à Sports Illustrated un porte-parole du DP World Tour.
Une manière ici d’expliquer que le Tour européen demeure fidèle à son puissant allié, le PGA Tour avec lequel une alliance stratégique a été signée en 2021. Pour rappel, avant de créer leur propre circuit, les Saoudiens avaient approché l’ancien patron du Tour européen, le Canadien Keith Pelley, pour lancer une juteuse « joint venture ». Mais celui-ci avait refusé toute négociation eu égard à l’accord signé avec les Américains…
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