Malgré le tollé sur les réseaux sociaux provoqué par l’annonce de prix prohibitifs des billets pour l’édition 2025 de la Ryder Cup à Bethpage, le directeur de la PGA of America, en charge de l’organisation, continue de penser que le tarif est juste.
Sur le site officiel de la billetterie de la Ryder Cup, les billets pour le vendredi, le samedi et le dimanche de la compétition sont affichés au prix de 750 $. C’est quasiment quatre fois plus cher que lors de la dernière édition à Rome. Forcément cela fait grincer des dents.
Mais nous avons pris en compte de nombreux commentaires et nous avons confiance dans notre politique tarifaire.
Bryan Karns, Directeur de la PGA Of America
Invité de la SiriusXM PGA Tour Radio, le directeur de la PGA of America, Bryan Karns, a tenté de justifier cet écart. Pour lui, la Ryder Cup correspond au match 7 d’une finale de NBA et il se base sur la façon dont les grandes franchises exploitent leur stade.
Dans la liste des choses à faire une fois dans sa vie
La demande pour cette 45e Ryder Cup à Bethpage du 26 au 28 septembre 2025 est si forte qu’elle atteint un niveau record. Une raison qui a poussé la PGA of America à afficher des tarifs très élevés.
« Nous sommes un évènement premium. Il y a des gens qui ont la Ryder Cup sur leur “bucket list” de la même manière que quelqu’un aurait un match d’ouverture des Yankees dans les World Series. »
« Il faut nuancer le prix des billets. C’est un événement qui occupe une journée entière, non pas trois heures. Il n’y a pas de siège mais avec ce billet vous pouvez être tous près des joueurs. C’est différent que si j’achète une place debout au Yankee Stadium. Nous essayons donc de prendre en compte tous ces éléments. Et ce n’est jamais aussi simple que de dire que c’est comparable. Mais nous avons pris en compte de nombreux commentaires et nous avons confiance dans notre politique tarifaire. »
Pas sûr que ce soit une explication suffisante pour les fans de golf. Il faut aussi s’attendre à une réaction amère des joueurs (surtout américains) qui se plaignent de plus en plus de ne pas être rémunérés alors que ce sont eux qui produisent le spectacle.
©Stuart Franklin/Getty Images/AFP