Avec 10 Ryder Cup à son actif en tant que joueur et un probable futur capitanat en Italie Lee Westwood pensait en avoir fini avec la plus excitante des compétitions. Sa victoire à Abu Dhabi célébrée à l’eau gazeuse a changé la donne
Battu par 3 fois lors de l’édition 2016 à Hazeltine Lee Westwood ne s’était pas qualifié en 2018 au Golf National se contentant d’un rôle de vice-capitaine aux côtés de Thomas Bjorn. Une première expérience enrichissante qu’il avait prévu de renouveler cette année en épaulant Padraig Harrington à défendre la coupe sur le sol américain avant peut-être d’enfiler la veste de capitaine dans 2 ans en Italie.
«Je pensais avoir terminé la Ryder Cup pour être honnête en tant que joueur. C’était bien de regarder les gars la dernière fois. »
Son 25e titre sur le tour européen décroché dimanche à Abu Dhabi le place désormais en position d’intégrer l’équipe une 11e fois et donc d’égaler le record de Nick Faldo. L’Anglais est actuellement le 4e qualifié via le classement mondial donc le 8e joueur sélectionné automatiquement.
« Je ne suis pas sûr de pouvoir supporter plus de Ryder Cup », a-t-il expliqué ému à Sky Sports juste après le dernier putt. « Mais vous savez, évidemment, s’il y a une chance que cela se produise, alors je me mettrai au service de l’équipe. »
« L’entrainement personne ne peut y couper »
Qualifié pour tous les majeurs et les championnats du monde en vertu de sa place de 30e joueur mondial, Westwood sait qu’il a désormais les cartes en mains pour marquer beaucoup de points d’ici la fin août.
« je me suis donné une chance d’y être, mais je vais simplement jouer semaine après semaine, juste pour voir. Je ne vais pas surcharger mon calendrier mais je jouerai à nouveau dans tous les grands tournois. Les championnats du monde et bien sûr tous les tournois majeurs, alors qui sait… »
À l’eau claire
Convaincu qu’à 46 ans il doit redoubler d’efforts pour se maintenir en forme Westwood ne néglige aucun compartiment.
« Je travaille dur à la salle de gym et j’aime ce que je fais même quand je suis au practice. Le travail, l’entrainement personne ne peut prétendre y couper. Il y a quelques années, souvent j’étais le dernier avec Tiger, et Vijay et ce n’est pas un hasard si les meilleurs joueurs sont ceux qui travaillent le plus dur. »
Westwood a aussi ajouté à cette éthique de travail un défi personnel en janvier auquel il n’a pas voulu déroger même pour fêter sa victoire.
«Je fais le mois de janvier sans alcool. C’est la promesse que j’ai faite à mon retour de Thaïlande. Je ne boirai rien avant l’Arabie Saoudite, donc je me contente d’eau pétillante. »