L’Argentin a repris le golf professionnel cette année, mais il n’a pas beaucoup parlé en public après avoir passé deux ans et demi en prison. Il s’est confié avant de disputer les cartes du PGA Tour Champions la semaine prochaine.
Depuis qu’il est sorti de prison après y avoir passé 30 mois pour violences domestiques, l’ancien vainqueur du Masters et de l’US Open a rejoint le PGA Tour Champions où il a disputé 12 tournois cette saison, avec à la clé une quatrième place au SAS Championship en octobre. A l’occasion du Paul Lawrie Match Play, en juin, il a même remporté sa première victoire professionnelle en quatre ans sur le Legends Tour.
Le golf au soutien
Le golf a joué un rôle important pendant son emprisonnement alors qu’Angel Cabrera craignait de ne pas pouvoir jouer à nouveau un jour, ou que son niveau en souffrirait : « Mes amis qui m’ont rendu visite m’ont fourni beaucoup de magazines sur le golf, et cela a été très thérapeutique parce que je me suis souvenu de beaucoup de choses et de la façon d’améliorer le jeu », raconte-t-il dans une interview publiée par Golfweek. Notamment de sa victoire au Masters, auquel il espère encore participer à nouveau.
Son retour a aussi été facilité par le soutien d’autres joueurs, Ernie Els et Gary Player lui ayant par exemple envoyé des lettres pendant qu’il était en prison.
Je veux gagner tous les tournois que je joue
Même s’il estime ne pas avoir retrouvé son niveau, et notamment son petit jeu, « El Pato » a déclaré qu’il s’était « senti renaître » en reprenant la compétition, et qu’il avait toujours l’ambition de « gagner tous les tournois que je joue » – y compris des tournois majeurs.
Angel Cabrera opens up on the past (‘I was in a dark place’) and the future (‘I want to win everything’) https://t.co/3MeA6fNW6G pic.twitter.com/UnMsx21uKn
— Golfweek (@golfweek) November 27, 2024
Angel Cabrera a profité de son incarcération pour arrêter de boire et même reprendre ses études, qu’il avait arrêtées en sixième. Il dit avoir beaucoup appris en prison : « J’ai réalisé que la vie peut être très simple et que l’on peut vivre sans rien de ce dont on pense avoir besoin, comme un téléphone, de l’argent ou quoi que ce soit d’autre », explique-t-il.
Remarié et père d’un jeune enfant, l’Argentin essaie d’être une meilleure personne et de réparer les erreurs qu’il a commises : « J’ai des zones d’ombre, mais en fin de compte, je suis un homme bon et je le serai toujours »…
Photo : Golf Planète