Pour Rory McIlroy, la fusion entre le PGA Tour et le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite est sur le point d’être finalisée. Avant la création d’un Tour mondial qu’il imagine effectif à la fin de la décennie…
Rory McIlroy lance à Pebble Beach (Californie), hôte de l’AT&T Pebble Beach Pro-Am, le 2e Signature Event au calendrier 2025 du PGA Tour, sa saison aux Etats-Unis. Le Nord-Irlandais, toujours aussi prolixe en conférence de presse, en a profité pour souligner qu’il était convaincu qu’un accord entre le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite, soutien financier sans limite du LIV Golf, et le PGA Tour était imminent.
Mais au-delà de « cette paix des braves », l’actuel n°3 mondial a également imaginé ce que pourrait « enfanter » cette fusion. « Cet accord devrait être conclu et il le sera, a-t-il déclaré, mais il ne résout pas le problème de l’avenir du golf. Je dirais que le plus gros obstacle est peut-être la vision divergente de ce à quoi le golf devrait ressembler dans le futur. »
L’exemple à suivre des International Series sur l’Asian Tour
Le Britannique pense notamment à l’émergence d’un circuit mondial, qui pourrait voir le jour d’ici à la fin de cette décennie. Mais pour que cela puisse être réalisable, il doit avoir l’approbation des joueurs américains, peu enclin à « voyager » en dehors des Etats-Unis. Rory McIlroy en a profité ici pour prendre l’exemple des International Series en vigueur depuis l’an passé sur l’Asian Tour. Des tournois relevés en termes de dotation et qui permettent ainsi aux joueurs du LIV Golf d’engranger des points mondiaux.
McIlroy a d’ailleurs pris l’exemple d’un Bryson DeChambeau présent cette semaine en Inde sur le Tour asiatique (les Français Julien Sale et Joël Stalter sont également engagés dans cet événement), preuve que les meilleurs golfeurs US, à l’instar d’un Billy Horschel sur le DP World Tour, peuvent eux aussi sortir des Etats-Unis.
« Bryson est en Inde cette semaine, constate-t-il. Beaucoup de gars voyagent et jouent dans différentes parties du monde. Mais jouer en Amérique à cette période de l’année est aussi très pratique. C’est une belle façon de commencer la saison. Donc oui, tout ça va bien au-delà de mon niveau de rémunération et je jouerai là où je veux jouer et quand je veux jouer. »
Reste à savoir si tous ses collègues du PGA Tour sont du même avis que lui… Pas sûr que la réponse à cette question aille, pour le moment, dans son sens !
Photo : Andrew Redington / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP