Adela Cernousek entame sa carrière sur le LPGA Tour cette semaine en Floride après avoir écourté sa brillante carrière universitaire. Sans pression.
Adela Cernousek a fait beaucoup de chemin en très peu de temps. Et nous ne parlons pas de ses déplacements, du temps passé en République tchèque autour de Noël puis dans le sud de la France avant son retour aux États-Unis à la mi-janvier.
Sacrée championne universitaire NCAA au printemps, elle avait occupé la tête puis passé le cut du dernier US Women’s Open avant de remporter la deuxième étape des cartes du LPGA Tour. Adela Cernousek avait alors choisi de finalement passer pro avant la fin de ses études à Texas A&M afin de pouvoir participer au Q-Series Final Qualifying, où elle a gagné son pari en décrochant l’un des précieux sésames.
Welcome to the Tour, @CassiePorter02 & @adela_cernousek 🤗 pic.twitter.com/eoFm8F7oyV
— LPGA (@LPGA) February 5, 2025
Aussi est-il normal que quand, lors d’une conférence de presse, on a demandé à la joueuse âgée de 21 ans seulement ce qui l’angoissait, elle ait trouvé un petit quelque chose à répondre. « Je dirais le calendrier et la longueur des tournois, a-t-elle dit. Je pense qu’il faut juste s’habituer au rythme et puis jouer autant de tournois dans l’année et de semaines d’affilée. »
Je n’arrive toujours pas à croire que je suis là aujourd’hui
Mais Adela Cernousek retient surtout le positif et avoue avoir hâte que la Founders Cup commence : « Je suis tellement excitée, je suis tellement reconnaissante à tous les gens qui m’ont aidée à arriver ici et ça a été tellement amusant, a-t-elle ajouté. Je n’arrive toujours pas à croire que je suis là aujourd’hui. Même si j’ai joué quelques tournois de la LPGA l’été dernier, on ne s’en lasse pas, c’est ce qu’il y a de mieux. La vie de mes rêves, à vrai dire. »
Essayer de profiter
La joueuse d’Antibes (06) formée à Saint-Cloud aborde la saison sans se mettre la pression ou se donner de buts. « Je n’ai pas d’objectifs spécifiques, je dirais que je pense que c’est comme ça que je travaille toujours, je n’ai pas vraiment d’attentes, j’essaie juste de faire de mon mieux et de voir où ça me mène », poursuit-elle.
Adela Cernousek sait pouvoir compter sur le soutien et s’inspirer de l’ancienne championne Stacy Lewis, son mari (Gerrod Chadwell) qui la coachait à l’université et le père de la golfeuse américaine, Dale Lewis, qui l’a caddeyée aux cartes : « Dale m’a toujours dit que le temps passe très vite et qu’il faut essayer de profiter de tout et de rendre les choses aussi normales que possible. Profiter de tout, je pense que c’est ce qu’ils m’ont tous dit. »
Adela Cernousek took the golf world by storm with her first college win: the national championship
She’s been taking her game all over the world since, feeling home at @danaopenlpga w/ @aggiewomensgolf coach Gerrod Chadwell on her bag and his wife, Stacy Lewis, guiding them both pic.twitter.com/no88ijGTGc
— Joel Sebastianelli (@JJSebastianelli) July 20, 2024
Photo : Raj Mehta / Getty Images via AFP
