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Adam Scott, le directeur des joueurs au sein du Conseil d’administration du PGA Tour Entreprises, et Jay Monahan, le Commissaire du Tour, ont rencontré Donald Trump le 4 février dernier à la Maison Blanche. Une entrevue d’une quarantaine de minutes apparemment constructive en vue des négociations toujours en cours entre le circuit US et le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite.
40 minutes. C’est le temps que le nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, a accordé en début de semaine dernière à Jay Monahan, le patron du PGA Tour, et Adam Scott, le directeur des joueurs au sein du Conseil d’administration du PGA Tour Entreprises.
Interrogé par Golf Channel en marge du Genesis Invitational à Torrey Pines, hôte du 3e Signature Event de la saison, Adam Scott a expliqué que cette « entrevue » dans le salon ovale de la Maison Blanche avait été constructive. Notamment au sujet des négociations toujours en cours entre le PGA Tour et le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite, soutien financier sans limite du LIV Golf.
« C’est hyper positif que le président des États-Unis soit un véritable amoureux du golf et comprenne certains des défis auxquels le jeu professionnel est confronté en ce moment, a souligné le vainqueur du Masters 2013. J’espère qu’il aidera tout le monde à avancer. »
J’espère qu’il pourra faire avancer les choses à un rythme plus rapide…
Adam Scott
« Le président a des relations avec l’Arabie saoudite et le Fonds d’investissement public, a ajouté l’Australien. Je pense sincèrement qu’il est également un fan du PGA Tour… Etant donné que tout cela est bloqué, il peut être très utile. J’espère qu’il pourra faire avancer les choses à un rythme plus rapide… »
Depuis l’accord-cadre signé le 6 juin 2023, celui-ci a été bloqué par la division antitrust du ministère de la Justice. Celle-ci continue d’enquêter sur l’accord pour d’éventuelles violations des lois antitrust.
Interrogé sur la question avant même son élection le 5 novembre dernier, Donald Trump avait lâché – il n’est, c’est vrai, plus à une déclaration tapageuse près – qu’il pourrait « probablement y parvenir. Je dirais qu’il me faudrait environ 15 minutes pour conclure cet accord. »
Rappelons que son investiture en tant que 47e président des Etats-Unis a eu lieu le 20 janvier dernier…
Photo : SAM GREENWOOD / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP