
Alors que Tiger Woods devrait supprimer The Players Championship de son calendrier, Rory McIlroy cherche à ajouter un tournoi à son programme pour ne pas arriver au Masters après trois semaines de break entre le Players et le premier Majeur de la saison… le seul qui manque encore à son palmarès. Concernant le rapprochement entre le LIV et le PGA Tour, on sent du désabusement de la part du numéro deux mondial.
Actuellement en préparation de l’Arnold Palmer Invitational (6-9 mars), Rory McIlroy avait prévu de ne pas disputer de tournoi entre le Players Championship de la semaine prochaine et le Masters (10-13 avril). Malheureusement, ce long break ne convient pas au Nord-Irlandais qui devrait donc finalement jouer un tournoi au Texas, avant le seul Majeur qui manque encore à son incroyable palmarès à 35 ans.
Je vais peut-être ajouter un tournoi de préparation.
Mais je ne sais pas encore lequelRory McIlroy
« Je vais déjà jouer ces deux prochaines semaines et faire le point, tempérait-il. Mais je n’aime pas l’idée d’arriver au Masters après trois semaines off. Je vais peut-être ajouter un tournoi de préparation. Mais je ne sais pas encore lequel. Certainement à Houston ou San Antonio. »
Le Valspar Championship dans la foulée du Players n’est visiblement pas une option. On peut imaginer que le Britannique préfèrera jouer le Texas Children’s Houston Open pour s’offrir une semaine de repos avant le Masters, qui va devenir une réelle obsession pour McIlroy au fur et à mesure de sa carrière, tant qu’il ne le gagnera pas.
Un accord qui n’avance pas
Rory McIlroy a profité de cette conférence de presse à Bay Hill pour répondre aux questions concernant le rapprochement entre le LIV Golf et le PGA Tour, toujours au point mort.
« Un accord reste le scénario idéal pour le golf dans son ensemble. Mais je ne suis pas certain que le PGA Tour en ait réellement besoin. » Un avis qui laisse à penser que le PGA Tour est responsable de l’enlisement de la situation, malgré l’entrée en lice du président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump, dans les discussions.
Photo : Richard Heathcote / Getty / AFP