
Depuis son arrivée sur le PGA Tour en 2023, Ludvig Åberg ne cesse d’impressionner par la qualité de son jeu mais aussi par la vitesse à laquelle il exécute ses coups ! Pourtant, le Suédois a été obligé de changer son rythme de jeu afin de s’adapter à la relative lenteur des parties sur le circuit américain. Un comble !
Ludvig Åberg, le récent vainqueur du Genesis Invitational à Torrey Pines, était convié mercredi en conférence de presse en amont de l’Arnold Palmer Invitational à Bay Hill, et à la question d’un journaliste l’interrogeant sur ce que les autres professionnels aimeraient retenir de son jeu, il a répondu ceci :
« Mon rythme de jeu peut-être. J’aime à penser que je suis rapide et que je prends mes décisions assez rapidement. Je pense que c’est une bonne chose. »
C’est vrai qu’il n’y a pas que son ascension dans le classement mondial qui a été fulgurante. Le Scandinave d’1m93 fait indéniablement partie des joueurs les plus rapides lorsque c’est à son tour de jouer.
« Je pense que c’est parce qu’en grandissant, je ne m’entraînais pas vraiment, je ne pensais qu’à jouer. J’ai joué beaucoup au golf en grandissant. Quand j’ai commencé à m’entraîner, je n’ai pas vraiment aimé ça. Je n’ai pas trouvé ça amusant de frapper des balles pendant des heures, je voulais juste aller jouer et taper la balle avec mes copains. Quand je jouais, je ne voulais pas être le gars que les gens attendent. Je n’aime pas jouer lentement, et je veux que la partie se fasse sur un bon rythme. Je ne sais pas si c’est de là que ça vient mais ça m’est resté. »
J’aime prendre mes décisions de façon rapide, mais quand je marche entre deux coups, je dois ralentir un peu.
Comme Rory McIlroy et Dustin Johnson
Malheureusement, il fait figure de cas un peu isolé sur le PGA Tour où il a été contraint de mettre la pédale de frein, comme certains joueurs avant lui, dont Dustin Johnson et Rory McIlroy. L’Américain et le Nord Irlandais, réputés rapides à leurs débuts, ont expliqué qu’ils avaient dû faire des efforts conscients pour ralentir au début de leur carrière professionnelle.
« J’adore quand on joue par deux sur le PGA Tour, je pense que c’est la meilleure formule, parce que ça donne un bon rythme. »
Comme ses aînés, il estime que le rythme de jeu standard sur le PGA Tour lui laisse trop de temps pour réfléchir à ses coups avant de jouer.
« Oui, je pense, a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé s’il avait le même problème que McIlroy et Johnson. Je pense que c’est parce que j’ai tendance à marcher vite aussi, donc je dois me ralentir un peu quand je me rends à ma balle. J’aime prendre mes décisions de façon rapide, mais quand je marche entre deux coups, je dois ralentir un peu. »
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