Entraineur d’Antoine Rozner depuis son passage professionnel en 2016 Benoit Ducoulombier n’est pas étonné de voir son élève s’imposer dès sa première année sur le grand circuit. Il nous dit pourquoi…
Vous vous souvenez de vos premières séances ?
Oui très bien. Aujourd’hui il a un swing solide qui s’appuie sur un gros physique mais quand je l’ai récupéré après ses années universitaires il a fallu changer son grip et sa posture. Ça n’allait pas il faisait tout en draw et ça pouvait dégénérer parfois. Il a accepté même s’il a mal joué pendant plusieurs semaines derrière.
Je me souviens aussi que lorsqu’il a raté un cut un jour il est venu me voir à St Donat près de Grasse et il m’a dit “il faut tout changer, monter la face fermée..etc…”
C’était il y a 6 mois. Je l’ai coupé et j’ai quitté le practice (rires).
Surpris de le voir s’imposer si vite ?
C’est beau ce qu’il vient de faire ! Ce n’est pas un petit tournoi qu’il a gagné. Il a tellement de potentiel et tellement un bon physique. En plus c’est un mec qui prend les bonnes décisions. Antoine est naturellement costaud et il a de la vitesse. Une vitesse qui vient de sa coordination. C’est un des joueurs que je vois le plus avec Sordet et Roussel.
Vous le voyez aller loin donc ?
Cette victoire va lui faire prendre confiance en lui, il va pouvoir jouer les Rolex et les gros tournois. Il a swing parfait. il putte bien et le chipping s’améliore. Il n’y a pas de raison qu’il n’aille pas très loin.
Photo Philippe Millereau / KMSP / DPPI