On les appelle « des green books » : il s’agit des petits cahiers dont se servent les joueurs pros pour « lire » les greens. Et qui sont aussi à l’origine de retards de plus en plus fréquents quand il s’agit de putter.
Jon Rahm a déjà pris position contre l’utilisation de ces livrets de façon très claire : « Je ne pense pas qu’ils devraient être autorisés… Je pense que pouvoir lire un green, analyser une pente et comprendre le green est un talent. C’est une compétence que chacun doit développer. Quand on vous donne toutes les informations, on enlève de l’intérêt au jeu ».
Et le Basque de Bilbao de préciser : « Personnellement je ne les regarde pas parce que j’aime « sentir » un parcours, un green. J’ai confiance en ce que je vois plus que en ce que je lis. Si j’ai un doute, j’en parle à mon caddie… ».
Luke Donald s’est rapidement rallié à Rahm sur les réseaux sociaux, soulignant l’impact de ces livrets sur le rythme du jeu.
« Merci de ne pas autoriser les télémètres sur le PGA Tour non plus : les deux choses ne font que ralentir le rythme de jeu » a ajouté le champion anglais qui ne croit du tout au fait que les télémètres vont accélérer le jeu. « Au contraire, on fera notre routine habituelle et en plus, on sortira les appareils pour vérifier » .
Art du putting contre science du putting ? Nature contre culture ? Le débat est ouvert.
(Photo by Kevin C. Cox / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)