Deux trous en un, quelques eagles, des approches de folie… Le Masters 2021 a offert du grand spectacle. Voici notre « top 10 » des plus beaux coups du tournoi.
Le fer 5 de Matsuyama au poteau
Ce n’est peut-être pas un coup de folie, mais c’est celui qui a fait basculer le tournoi. Hideki Matsuyama a claqué deux eagles dans la semaine, dont celui-ci, sur le trou n°15, le samedi, grâce à un fer 5 planté au poteau, à 1,80m pour être précis.
Il rentrera le putt et ne lâchera plus les commandes du tournoi.
L’ace de Conners
Non non, il n’y a pas de « coquille », on ne parle pas du service de l’ancienne gloire du tennis Jimmy Connors mais bien de l’ace du Canadien Corey Conners réussi sur le trou n°6, lors du troisième tour. Réputé très difficile (il a été le trou qui a enregistré les plus hauts scores au 2e tour), le trou n°6, “Juniper”, n’a pas souvent souri aux champions.
Ce n’était que le sixième trou en un de l’histoire du tournoi sur “Juniper”.
Fleetwood récidive
Les trous en un sur le n°16 sont assez légion (il y en avait eu 22 dans l’histoire du tournoi avant cette édition) : le coup de fer rentré par Tommy Fleetwood jeudi n’était donc pas à proprement parlé un exploit.
Sauf que le petit Anglais avait déjà réussi un trou en un deux semaines plus tôt lors du WGC match play. Niveau probabilité, Fleetwood fait fort…
La ficelle de Schauffele
Il y a plusieurs façons de faire des eagles sur le trou n°15 : la classique comme celle réussie par Sergio Garcia lors de la victoire en 2017 (grand coup de fer, joli putt), l’intrépide façon Matsuyama (fer au poteau, voir plus haut), ou la miraculeuse façon Xander Schauffele.
L’Américain a rentré un putt de 19 mètres hautement impropable sur ce green ô combien pentu. Bingo !
Jordan Spieth rejoue Bagger Vance
Vous vous souvenez du film « La Légende de Bagger Vance » et la fameuse scène où Matt Damon doit tenter un coup miraculeux à travers une trouée d’arbres ? C’est à peu près cette situation qu’a vécu Jordan Spieth, le samedi, sur le trou n°8.
Très mal embarqué sur la gauche dans les bois en deux sur ce par 5 en dogleg, le vainqueur 2015 a frappé un coup de fer risqué mais payant, frôlant quelques branches avant que sa balle n’épouse la pente du green pour s’arrêter donnée. Birdie. Du Spieth dans le texte. Ou du Matt Damon.
Finau entre chance et génie
Quel par de Tony Finau ! Coincé dans la forêt à droite sur le par 4 du trou n°7 dimanche, il semblait devoir concédé un double bogey, voir pire. Troisième coup punché, balle basse pour éviter les branches, un ricochet dans le bunker, un rebond favorable dans la pente du green et une balle qui s’arrête donnée comme une petite fleur…
De quoi donner le sourire à l’Américain !
Merci DJ !
Le n°1mondial et tenant du titre Dustin Johnson n’a peut-être pas franchi le cut, mais il a réussi le coup du jour le jeudi, avec un chip in distillé d’une main de velours sur le délicat trou n°11.
Un birdie pour la beauté du geste !
Matsuyama, le chip d’orfèvre
On a vanté son coup de fer sur le trou n°15, mais le samedi, Hideki Matsuyama a aussi réussi une démonstration de petit jeu pour rendre une carte de 65 sans bogey. Toute la semaine d’ailleurs, le Japonais a excellé dans le petit jeu. Son meilleur chip ? Celui du trou n°18 le troisième jour alors qu’il avait largement « flyé » le green.
Un bijou d’orfèvrerie.
BDC, le drive de mammouth
Bon ok, il a terminé dans l’anonymat du classement. Bryson DeChambeau n’a pas dompté Augusta comme il l’espérait, mais il a au moins réussi le drive de la semaine sur son 72e et dernier trou. Une bombe mesurée à 330 yards au carry et 347 yards au total (317 mètres).
On oublie de préciser que le trou n°18 est en montée…
Perez pour la France
Par pur chauvinisme assumé, nous avons choisi en n°10 ce birdie au 2e tour sur le trou n°14, de l’extérieur du green de Victor Perez. Parce qu’il est français, oui monsieur !
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