Retenu en derniers recours par le Capitaine Padraig Harrington, Ian Poulter ne prête pas attention aux chiffres et autres projections qui pronostiquent une victoire facile des USA sur l’Europe pour lui la Ryder Cup c’est une question de fluide !
Comme il le fait tous les 2 ans Poulter se présentera à Whistling Straits sans prêter attention aux analyses des spécialistes qui font des États-Unis les grandissimes favoris pour s’imposer dimanche prochain dans la 43e édition de la Ryder Cup.
Et pour l’Anglais, dont ce sera la septième et probablement la dernière apparition en tant que joueur, aucun doute c’est la recette du succès.
Il y a une forme de potion magique que nous avons su mettre au point au fil des années
Interrogé par SiriusXM PGA Tour Radio Poulter lève le voile sur les raisons qui ont permis à l’Europe de dominer plus qu’à leur tour les USA : « Vous savez, notre chance c’est d’être considérés comme les outsiders à chaque fois. Les médias américains se grattent la tête et se demandent comment avons-nous fait pour y parvenir alors que tout indiquait que ce n’était pas possible.»
Et le joueur de 45 ans prend apparemment plaisir à se moquer des statisticiens, et des observateurs. Lui qui a joué 6 fois sous le maillot européen a remporté quatre fois la Ryder Cup.
« Sur le papier, uniquement sur le papier, l’équipe américaine aurait dû s’imposer. C’est donc à nous d’en profiter et à l’équipe américaine d’essayer de comprendre, n’est-ce pas ?»
«Il y a une forme de potion magique que nous avons su mettre au point au fil des années» , a-t-il ajouté. «Vous savez, c’est toujours génial de pouvoir gagner alors qu’on ne vous attend pas. Tout est possible dans cette formule, c’est ça qui rend le match play si incroyable et c’est pour cette raison que nous l’apprécions tellement.»
“Mr Ryder Cup“ ou le “Facteur”
Invaincu en simple, mr Ryder Cup va tenter de préserver cette invincibilité étonnante. Il est en bien meilleure forme que beaucoup ne le suggèrent et a réussi quelques bons top 10 cette saison.
Alors méritait-il d’être sélectionné par le Capitaine Harrington ? En tout cas il ne s’est pas ménagé la semaine dernière afin d’arriver fin prêt à Whistling Straits !
If you want it bad enough, make it happen…👊🏼🇪🇺🏆 pic.twitter.com/bvlRd2Dwjj
— Ian Poulter (@IanJamesPoulter) September 17, 2021
La cohésion d’équipe en question
Lors des 9 dernières éditions les USA n’ont soulevé le trophée qu’à 2 reprises. Une explication ? Certainement un problème de cohésion mais pour celui qu’on surnomme le “facteur” en raison de sa capacité à “délivrer” une performance le jour J à l’heure H, ce n’est pas le problème des Européens.
« Dans l’équipe nous nous soutenons, on s’embrasse. Nous nous entendons bien, nous nous entendons tous très bien. Et, vous savez, nous avions conscience de ce que cela apporte à l’équipe. Certains des joueurs de l’équipe américaine ne s’apprécient pas, mais ça les regarde, ce n’est pas notre problème.»
Photo ©FRANCK FIFE / AFP