Dans une autobiographie parue ces jours-ci le joueur puis capitaine de Ryder Cup européen, Tony Jacklin, explique qu’il se bat depuis 7 ans contre la maladie.
Le livre “Tony Jacklin: My Ryder Cup Journey” co-écrit avec Tony Jimenez, entre dans les détails de la vie trépidante de Jacklin sur et en dehors du parcours de golf.
Le projet qui a vu le jour pendant le Lockdown, explore l’impact de l’Anglais sur la Ryder Cup, dans les années 1980 lorsqu’en tant que capitaine européen il a mis fin à des décennies de domination américaine au cours de ses quatre mandats.
Le livre couvre évidemment d’autres aspects de sa vie, de ses succès sur le parcours aux drames personnels comme le décès de sa première femme Vivien et mère de ses 3 enfants d’une hémorragie cérébrale au volant de sa voiture à 44 ans en 1988.
Éphémère liaison
Gagné par la dépression Jacklin fut ensuite au coeur d’un scandale dans son pays lorsqu’on découvre, 6 semaines après les funérailles de sa femme qu’il vient d’entamer une relation avec une serveuse de 16 ans.
«C’est arrivé sans que je m’en rende compte. Je ne savais pas quel âge elle avait. Je ne savais rien de tout ça.» explique Jacklin qui 2 mois plus tard, alors qu’il est en vacances chez lui en Espagne avec la jeune femme, fait la connaissance de celle qui deviendra sa seconde épouse, Astrid.
«J’ai immédiatement su que c’était elle. J’ai rompu avec Donna Methven et je lui ai demandé de rentrer chez elle. C’est là qu’elle s’est précipitée au Sun (tabloïd anglais) pour raconter toute cette histoire.»
c’est gérable, mais c’est incurable
Mais le plus grand secret sur lequel l’autobiographie lève le voile est le cancer dont est atteint Tony Jacklin. Une maladie que la légende anglaise n’avait jamais évoqué jusqu’ici et dont personne ne se doutait.
« C’est l’une des choses de la vie, cela fait simplement partie du vieillissement» , a-t-il déclaré au journal Sportsmail. « On m’a diagnostiqué un lymphome folliculaire, c’est gérable, mais c’est incurable.»
« Je me souviens que le médecin m’a raconté deux ou trois histoires à propos de Ben Hogan et j’était là assis à me dire : “Dis-moi juste si je vais mourir ou pas ! ”»
Âgé de 77 ans Jacklin a toutefois confié qu’il était en phase de rémission depuis un an et demi.
« J’ai subi une chimio à quatre reprises, à un mois d’intervalle. Après quatre scans ils m’ont dit que j’étais officiellement en rémission. C’était il y a 18 mois mais je reste vigilant. Je me sens bien mais on ne sait jamais.»
Photo Getty/AFP