Graeme McDowell, le Nord-Irlandais membre du PGA Tour, fait partie des 8 joueurs ayant fait acte de candidature pour aller disputer le Saudi International au mois de février prochain. Une épreuve financée par la nouvelle société d’investissements dirigée par Greg Norman et désormais inscrite au calendrier de l’Asian Tour
Installé aux États-Unis depuis de nombreuses années, Graeme McDowell n’en demeure pas moins un globe-trotter de la planète golf.
S’il n’a jamais hésité à traverser l’Atlantique pour s’aligner au départ d’épreuves internationales, qu’il s’agisse des tournois de l’European Tour au Moyen-Orient ou sur le vieux continent, c’est à une autre question bien plus épineuse que le joueur de 42 ans doit répondre aujourd’hui.
« Nous avons évoqué ce sujet plusieurs fois les deux dernières années afin de mesurer ce que cela pourrait signifier. Est-ce constructif ou destructif si 5 ou 10 des meilleurs au monde quittent le PGA Tour ? Évidemment, nous savons que c’est un problème majeur» a confié le vainqueur de l’US Open 2010.
«Je n’ai aucun contrat avec le nouveau circuit et je suis très heureux de ma place sur le PGA Tour actuellement.»
«Pour le moment c’est très compliqué de mesurer les conséquences. C’est tellement difficile de faire un commentaire. Est-ce bon ou mauvais pour le golf ?»
« La concurrence est généralement bonne pour tout le monde. Je pense que le produit PGA Tour n’a jamais été aussi fort qu’il ne l’est actuellement et il continue de se renforcer.»
L’Irlandais du Nord a récemment demandé un bon de sortie pour se rendre en Arabie Saoudite début février et disputer le Saudi International, un tournoi qu’il a remporté en 2020. Inscrit au calendrier du seul Asian Tour, la motivation de McDowell n’est donc que financière puisque sportivement un bon résultat dans cette compétition ne revêt pas d’intérêt.
McDowell est évidemment conscient du conflit latent entre le PGA Tour et le projet d’une ligue de golf soutenue par l’Arabie Saoudite et souhaite éviter de se mettre en faute.
«J’ai demandé au PGA Tour une autorisation de sortie pour prendre le départ de ce tournoi parce que j’ai joué au Moyen-Orient pendant une grande partie de ma carrière» s’est justifié McDowell à l’issue du premier tour du Bermuda Championship.
«Le PGA Tour nous a demandé de procéder ainsi même si rien n’indique que nous allons pouvoir jouer ce tournoi.»