Antoine Rozner confirme. Le patron c’est lui ! Un an après son premier succès sur l’European Tour, le Parisien s’est emparé vendredi des commandes à mi-tournoi. Auteur d’un remarquable 64 avec un retour en 30 et malgré quelques soubresauts sur les greens, Antoine Rozner possède un coup d’avance sur l’Italien Francesco Laporta et sur le Danois Joachim B. Hansen
Et si Antoine Rozner s’offrait un doublé ? Vainqueur l’an passé sur ce même Fire Course au Dubaï Championship, rebaptisé Aviv Dubaï Championship, le Racingman caracole en tête à mi-parcours. A -15 (129), il distance d’une longueur l’Italien Francesco Laporta et le Danois Joachim B. Hansen, leader la veille.
L’élève de Benoit Ducoulombier a su faire preuve de patience ce vendredi, malgré des conditions de jeu quasi parfaites. Auteur d’un aller en 34 (-2) après avoir vu plusieurs tentatives de birdies s’échapper, il s’est complètement lâché sur le retour, alignant six birdies dont cinq sur ses six derniers trous. A l’arrivée, il n’a toujours pas concédé le moindre bogey et peut largement battre son score final de l’an passé, un déjà très impressionnant -25.
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« Je pense que j’ai bien joué aussi sur les neuf trous de l’aller mais certains putts n’ont pas voulu tomber, explique-t-il après coup à la sortie du recording. J’ai continué sur le retour à me mettre en bonne position, et cette fois, cela a fonctionné. C’est sans aucun doute l’un de mes meilleurs tours en termes de frappe de balles. Mon jeu long a été absolument parfait. Même si tout cela a semblé plutôt facile, il faut malgré tout rester très concentré. Je ne suis pas le seul à avoir bien joué, à moi de conserver cette agressivité. Je vais me servir de l’expérience acquise ici l’an passé. J’avais été offensif durant les quatre tours et cela avait finalement payé… »
Roussel, la gagne sinon rien…
Auteur d’un superbe tour bouclé en 64 (-8), Robin Roussel peut être, lui aussi, très satisfait. Mais contrairement à son compatriote, déjà assuré de disputer la semaine prochaine le DP World Tour Championship, la finale de la Race 2021, le golfeur d’Ozoir-la-Ferrière (77) doit encore enfoncer le clou. Septième à -11, il n’a pour le moment gagné que 14 rangs à la Race. Sa 170e place actuelle ne lui permet en effet pas de conserver son droit de jeu pour 2022. Il lui faut gagner dimanche !
Même scénario ou presque pour Mike Lorenzo-Vera, 38e à -7 (137). Le Basque devait d’abord franchir le cut pour pouvoir continuer à espérer. Mission accomplie avec deux cartes de 67 et 70 mais il va falloir faire beaucoup plus ce week-end dans les Emirats. 143e de la Race (+3 places), il est pour le moment à vingt-deux places du « maintien ». Une victoire voire une deuxième place, seul, lui permettrait de sauver sa saison…
Hébert, le pire scénario
Une perspective que ne pourra pas vivre Benjamin Hébert. Juste au-dessus de la frontière jeudi matin (122e), le Briviste, plutôt solide en ouverture avec un bon 67 (-5), a totalement craqué aujourd’hui, signant un terrible 75 (+3) rédhibitoire. 123e de la Race, il perd ici ses droits de jeu pour 2022 et va donc devoir repartir sur le Challenge Tour, la deuxième division européenne qu’il avait quittée en 2014. Rageant !
En ne passant pas le cut non plus, Robin Sciot-Siegrist (77e à -3) et Clément Sordet (110e à +4) sont eux aussi d’ores et déjà relégués. Alexander Levy ne jouera également pas le week-end mais le Varois a certainement dit au revoir à la finale de la Race dans quelques jours. Sa 77e position lui fait perdre une place. 56e au jeu des projections, il ne devrait pas rentrer dans le champ qui pourrait cependant voir sa jauge réhaussée au top 53, voire 54…
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