Hôte du Trophée Hassan II, du Lalla Meyrem Cup et plus récemment de la finale du Trophée Canal l’Occitane Aquarelle, le Royal Golf Dar Es Salam dispose de trois parcours exceptionnels à quelques minutes du centre de Rabat.
Il y a des noms de golf qui ont des résonances particulières ; le Royal Golf Dar Es Salam en fait partie. Si la victoire d’Alex Levy en 2018 sur le parcours rouge lors du Trophée Hassan II y a aidé, la beauté mais aussi la complexité du golf dessiné par Robert Trent Jones ont d’abord contribué à sa grande réputation.
Le complexe sportif s’est ouvert en 1971 grâce à la volonté de Sa Majesté le Roi Hassan II, véritable passionné de notre sport et pratiquant assidu : l’idée était d’offrir à la capitale marocaine un golf accessible, aux détails soignés, aux qualités techniques et aux structures bien pensées.
Devenu le cœur du golf marocain, le Royal Golf Dar Es Salam continue d’être une référence mondiale. C’est aujourd’hui son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, un autre bon joueur de la famile royale, qui veille, avec grande réussite, à la bonne tenue du Royal Golf Dar Es Salam.
Trois parcours, 45 trous
Étendu sur 440 hectares au cœur d’une forêt de chênes-lièges, avec des fleurs, des plans d’eau et son kikuyu redoutable, le Royal Golf Dar Es Salam dispose de trois parcours à une quinzaine de minutes du centre de Rabat, capitale administrative du Royaume du Maroc, sans oublier son excellente table : le ClubHouse Robuchon.
Le plus célèbre est le parcours rouge. Ce monstre de 6702 mètres, par 73 (72 pour les pros), est l’un des plus beaux parcours mais aussi les plus durs du circuit européen. S’il faudra être moins de 18 d’index pour y accéder, les amateurs y trouveront un défi exceptionnel. Avec ses nombreux bunkers de fairways ou autour des greens, mais aussi ses greens aux nombreux plateaux et aux pentes diaboliques, les golfeurs seront subjugués par la beauté de ce 18 trous qui accueillait jusqu’en 2019 le Trophée Hassan II. Il recevra l’année prochaine le PGA Tour Champions.
Le second 18 trous se nomme le parcours bleu et est accessible à partir de 28 de handicap. Mais ne vous y trompez pas : il sera également un beau défi. Plus court (par 72 de 6205m), il faudra bien réfléchir ses mises en jeu dans ce tracé distrayant mais technique aux greens ondulés. Un vrai plaisir à jouer plusieurs fois. Il recevait quant à lui le LET lors du Lalla Meyrem Cup, qui se déroulait en même temps que l’épreuve masculine.
Souvent, on imagine que les 9 trous ont moins d’intérêt, ce n’est pas du tout le cas du parcours vert (par 32, 2170m). En effet, c’est un vrai parcours divertissant, avec de magnifiques pars 3 proposant une grande variété de coups à la hauteur du reste du complexe.
« Le rouge, on l’appelle le « Red Monster », c’est un parcours monumental et solennel, résume Michel Besanceney, fin connaisseur des lieux. Le bleu est plus bucolique : on pourrait dire que c’est la Belle au bois dormant. Et le vert, c’est le pur plaisir, c’est un petit bonbon à la menthe qui va bien et qui rendrait jaloux beaucoup de golfs dans le monde entier ».
À quelques instants du centre de la capitale
Entre deux parties et quelques séances d’entraînement, il est possible de profiter de la très agréable ville de Rabat. Moins réputée pour son tourisme que Marrakech ou Fès, la capitale, ville du Roi, charme par son centre-ville fortifié aux petites ruelles où il fait bon s’y perdre. Entre le souk, les plages et les nombreux monuments à découvrir, il ne sera pas compliqué de trouver de bonnes petites tables pour profiter au mieux de la gastronome locale.
Se loger : Sofitel Rabat Jardin des Roses
Pour manger : Restaurant Dar El Kedira, Restaurant Dar El Medina
©Nathan Cardet/Golf Planète