Créé en 1922, le Valero Texas Open s’est toujours déroulé dans la même ville de San Antonio. Un siècle de présence qui a occasionné de nombreux exploits dont voici le top 10 !
En 2021, Jordan Spieth retrouvait enfin le chemin de la victoire au Valero Texas Open après presque 4 ans de disette. Texan, il avait bien choisi son tournoi qui fête cette année son centenaire jalonné de… 92 éditions.
La guerre, la COVID, la Grande Dépression, les manques de financements et divers problèmes de calendrier non pas entravé la marche vers le succès du 3e tournoi le plus ancien du circuit américain (hors Majeurs), après le BMW Championship (1899) et le Canadian Open (1904). Voici les autres faits marquants de son histoire :
1923 : Walter Hagen, première star au palmarès
Un an après sa création, le tournoi voit son premier vainqueur prestigieux inscrire son nom au palmarès : Walter Hagen bat en play-off Bill Melhorn qui réussira par la suite le premier doublé de l’open en 1928 et 1929.
1939 : le 59 de Harold Jug McSpaden
L’exploit n’a pas eu lieu pendant le tournoi mais au cours d’une partie de reconnaissance. C’est pourquoi le 59 de Harold « Jug » McSpaden, l’un des golfeurs les plus sous-estimés d’avant-guerre, n’a jamais été officialisé. Ses partenaires du jour : Byron Nelson, Sam Snead et Paul Runyan.
1940 : Byron Nelson bat Ben Hogan
Le duel fratricide a lieu en pleine Seconde Guerre mondiale entre deux copains d’enfance qui vont inscrire les plus belles pages du tournoi. A égalité en 13 sous le par, les Texans se départagent dans un play-off de 18 trous. Byron Nelson gagne d’un coup… Pour Ben Hogan, il faudra attendre 1946 pour remporter son tournoi, non sans mal puisqu’il aura accumulé auparavant 3 top 2 consécutifs (1940, 1941, 1942).
1962 : le hat-trick d’Arnold Palmer
Au plus fort de la popularité de l’Arnie’s Army, une foule record de 15 000 personnes vient assister à la remontée fantastique d’Arnold Palmer, qui n’a jamais été en tête sur 71 trous… Au dernier, il place sa balle au mat grâce à un magnifique coup de fer 7. Un birdie qui lui permet d’empocher son 3e titre consécutif. Un record.
1973 : victoire du rookie Ben Crenshaw
Fraichement diplômé de l’université de Texas, un blondinet de 21 ans déjoue les pronostics en enlevant son 1er titre chez les pros à sa première tentative. Ben Crenshaw est porté par toute sa famille et ses amis pour l’emporter de deux coups. Il gagnera à nouveau sur ses terres en 1986.
1981 : Bill Rogers, joueur de l’année
En battant au 1er trou du play-off Ben Crenshaw, le vainqueur surprise du British Open 1981 prouve qu’il n’est pas une comète. Enfin, pour cette année seulement puisqu’il est désigné « Player of the Year » à l’issue de la saison. Sept ans plus tard, en panne de résultats et déprimé, Bill Rogers abandonne au 2e tour et range définitivement ses fers au placard.
1996 : l’unique apparition de Tiger Woods
Tous les plus grands champions américains ont brillé, à l’exception notable de Tiger Woods et Jack Nicklaus qui ne se sont jamais imposés. Encore fallait-il qu’ils y participent, à l’instar du Tigre dont la seule présence remonte à 1996 où il finit 3e.
2005 : Roberto Gamez a bien fait de patienter
Le Latino était bien parti en 1990, lors sa première saison sur le PGA Tour. Il avait obtenu 2 titres et pas n’importe lesquels : le Phoenix Open et l’Arnold Palmer Invitational ! Et puis plus rien pendant… 15 ans et 6 mois ! En remportant son 3e titre à San Antonio, Roberto Gamez avait disputé jusque-là 394 tournois. Un record.
2011 : le 16 de Kevin Na
Au premier tour, Kevin Na, alors 64e mondial, entame son 9e trou avec un score total de -1. Empêtré en plein milieu d’un bosquet de chênes, entre diverses pénalités et mauvais coups, il en ressort une douzaine de coups plus tard. Lui-même ne sait plus trop… Après vérification auprès de la vidéo, c’est un 16 pris avec le sourire.