Il y a deux ans, lors de l’été 2020, un déplacement de jeunes golfeurs californiens avait été prévu en France. Annulé pour cause de Covid.
L’idée était alors de célébrer les 30 ans d’un échange franco-américain original qui avait eu lieu sur notre sol en 1990, après une première rencontre organisée deux ans plus tôt en Californie. Avec Tiger, 12 ans en 88, en vedette américaine !
Golf Planète a rencontré les acteurs de ces moments émouvants qui se souviennent encore très précisément d’un Tiger timide, portant lunettes, efflanqué mais déjà extrêmement doué et performant.
Parmi ces acteurs, Alain Sarfatti, retiré aujourd’hui à Cannes après une vie internationale principalement partagée entre la Californie et la Chine. Il nous a tracé les grandes lignes de cette échange sportif et culturel qui reste dans beaucoup de mémoires.
Jerry Herrera, qui fut le coach de Tiger de 11 à 14 ans, nous a donné sa version made in USA.
Daniel Cathiard, alors président de Go Sport, et Fred Beauchêne qui ont rendu possible le déplacement des jeunes Français en Californie racontent…
Et notre confrère Jean-Louis Calméjane qui a couvert la rencontre pour la télévision française a retrouvé un autre adversaire de Tiger, Benjamin Simard, aujourd’hui pro en Champagne…Une expérience qui l’a marqué à vie…
La semaine prochaine, Golf Planète vous racontera la venue de Tiger et de ses copains à Paris, son premier déplacement à l’étranger ! Il avait 14 ans. Un seul Français l’avait battu : c’est Alexis Godillot en partie amicale. André Mourgue d’Algue avait réussi à partager le match. Christophe Muniesa, lui, se souvient encore de ce jeune champion américain qui ne payait pas de mine. Ils vous diront tout sur ce souvenir historique.
Cette semaine, direction la Californie pour cette première étape jouée en 1988.
Avec sur le parcours : Tiger Woods mais aussi Brandie Burton qui devait gagner plus tard à 5 reprises sur le LPGA. Pour elle, » Ce fut un honneur de porter les couleurs de la Californie dans une rencontre internationale pour la première fois de ma vie. Ce type de rencontre était très rare en 1988 et l’inititiative fut une très bonne chose. Jouer avec Tiger ? Je m’en souviens évidemment même si personne ne pouvait deviner le champion étonnant qu’il allait devenir. Aujourd’hui, le golf s’est internationalisé grâce à des rencontres plus fréquentes entre jeunes champions. Il faut continuer à organiser des rencontres sportives et culturelles de la sorte.. Il en reste toujours que du bon… »
RdM
Alain Sarfatti : Un échange sportif et interculturel avec la France, et un certain Tiger…
Vous avez vécu longtemps en Californie et vous avez été l’un des principaux protagonistes qui sont à l’origine du premier déplacement de Tiger Woods en France en 1990 : pouvez-vous nous dire dans quelle circonstances cette rencontre sportive France-USA a été organisée ?
Alain Sarfatti : Il faut d’abord rappeler que la venue de Tiger Woods en France en 1990 fait suite à une première rencontre mixte organisée à Los Angeles en 1988. Une sorte de match retour en fait.
À ce moment-là, je vivais à LA depuis plusieurs années où j’étais membre du prestigieux Riviera GC et où mes activités professionnelles dans l’immobilier m’ont fait rencontrer des nombreuses personnalités que j’avais réunies dans le Club de La Tour, association de promotion des relations entre la France et la Californie, notamment dans le domaine des grands vins, de l’art et du luxe.
Lors d’un pro-am, je rencontre Jerry Herrera, un coach reconnu avec qui je deviens amis. Il me parle d’un de ses protégés, un certain Tiger Woods, qu’il suivra de 11 ans à 14 ans. On décide de monter une rencontre Californie-France pour des jeunes champions qui aura lieu en décembre 1988. Tiger fêtera ses 13 ans à cette occasion. (Lire plus bas le récit de cette rencontre par Jean-Louis Calméjane qui vous donne tous les noms des participants et toutes les infos à retenir).
Le patron de la PGA, Patrick J. Rielly, nous appuie dans la démarche, ainsi que Claude Roger Cartier, président de la Fédération Française de Golf.
Quel a été le résultat sportif de cette première rencontre inédite ?
Il y avait 12 joueurs des deux côtés. Et victoire attendue des USA avec 4 points d’avance grâce aux extra-terrestres qu’étaient déjà Tiger Woods et Brenda Burton qui finira sur le LPGA.
Lors du match retour en France en juillet 90, on retrouve également 12 joueurs, avec toujours Tiger Woods comme chef de file de la jeune délégation américaine. Les parties seront alors jouées à Saint-Cloud, Chantilly, Saint-Nom-La-Bretèche et Le Touquet.
Et la France obtiendra le match nul avec les Américains !
À noter que Tiger n’a jamais perdu une partie, à l’exception d’une partie amicale contre Alexis Godillot, meilleur amateur français, qui était alors bien plus âgé et qui a gagné au 18e trou…
Quels souvenirs gardez-vous du sportif et de l’homme Tiger ?
Jerry Herrera, le pro de Tiger, avec comme assistant un pro qui enseignait au Cypress Marine GC où jouaient les Woods, père et fils. Le premier souvenir, c’est d’abord cette relation au père qui pouvait être colérique, autoritaire, violent, aimant boire… D’ailleurs, Tiger, dans une émission que Golf Channel vient de publier ce printemps, se lâche complètement et semble aujourd’hui prendre des distances avec son père. Un homme peu recommandable qui a d’ailleurs fini dans l’équivalent d’une fosse commune.
Lors de notre rencontre à Paris, déjà il était presque impossible de parler à Tiger si l’on ne passait pas par le père. Il ne supportait pas qu’on parle à son fils sans demande préalable.
Quant à Tiger à proprement parler, j’en ai vu deux complètement différents : il y a celui de 88, dans sa langue, son pays, sa culture, avec ses copains. Et déjà classé 5e meilleur joueur junior des États-Unis après avoir joué 66 sur un parcours championship.
Quand il débarque à Paris en 90 à 14 ans, il est timide, pas très beau avec ses grands lunettes, grand et maigre, comme un Duduche perdu dans ce pays qui ne parle pas anglais, qui ne mesure pas ses parcours en yards – il avoue à la télé ne pas savoir la mesure d’un mètre par rapport à un yard – etc. Et quand on l’amène à Versailles pour visiter un château, il se demande ce qu’il fait ici ! Un petit Américain à Paris, déjà en uniforme Nike. Mais il reste jovial, sympathique pour ses camarades de jeu, et aimant plaisanter.
Toutefois, aucun doute : le champion est déjà là ! Tout le monde vous le dira, tout le monde s’en souvient qu’ils soient joueurs, accompagnateurs, journalistes ou organisateurs. Une star était née, pleine de talent, de détermination, de dons incroyables.
Enfin, laissez-vous dire combien ces rencontres ont été riches en échanges culturels, en ouverture à un autre monde, en découvertes sportives et humaines, en cadeaux… Je suis sûr que ce premier déplacement en France pour Tiger et ses copains a été très fructueux. Et j’avoue que c’était là notre premier objectif.
Y a-t-il eu d’autres rencontres entre les USA et la France chez les jeunes golfeurs ?
Nous avions réussi à organiser et à payer trois éditions grâce à la générosité de nos sponsors. Il s’agissait d’une somme importante que nous n’avons pas pu réunir une quatrième fois.
Et pourtant dans un esprit de relance, nous avions pensé fêter les 30e anniversaire en 2020. Tout avait été organisé et les billets achetés par les familles. Malheureusement, la crise sanitaire est passée par là et tout est tombé à l’eau… Dommage !
On peut simplement rêver qu’un jour, Tiger se souvenant de son premier déplacement en France et en Europe facilitera, à travers sa fondation, une nouvelle rencontre franco-américaine entre jeunes champions golfeurs de nos deux pays.
Jerry Herrera : la seule motivation de Tiger, GAGNER !
Ma première rencontre avec Tiger Woods a eu lieu sur le parcours de golf de l’Alhambra à Los Angeles lorsque Tiger avait 10 ans.
Dans ses premières jeunes années, Tiger en tant que joueur de tournoi junior était en effet une vedette dans toutes les catégories d’âge précédant l’entrée à l’Université. Moi, j’étais le coordinateur du tournoi de golf junior au golf d’Alhambra. Ce parcours de golf convenait parfaitement au niveau junior par sa longueur et son dessin, ce qui signifie que le parcours n’était pas long mais répondait aux normes juniors de la SCPGA pour la compétition.
Ma relation avec Tiger s’est développée sur ce golf.
Les premiers tournois ont eu lieu au club de golf Industry Hills à 60 kilomètres à l’est du centre-ville de Los Angeles. C’est là que s’est concrétisé le projet d’un échange interculturel avec la France à travers une rencontre sportive. C’est grâce à l’action menée par Alain Sarfatti avec qui j’avais des relations étroites que tout a été possible.
Nous avons retenu les meilleurs Américains dans chaque catégorie d’âge et de nombreux sponsors nous ont tendu la main pour soutenir cette rencontre internationale
La motivation de Tiger était déjà animée que par un seul objectif : GAGNER !
Le soutien de son père, Earl Woods et de sa mère, Katida Woods, s’est avéré être une formule gagnante. Katida emmenait Tiger à tous les tournois juniors et Earl jouait au golf avec Tiger le week-end à la base navale de Los Alamitos, près de chez eux dans la ville de Cypress.
C’est cette pratique constante et cette passion pour le jeu qui ont créé Tiger.
Gagner des tournois est devenu une norme pour ce jeune golfeur.
Alors quand on lui a parlé d’une rencontre internationale contre la France, il y a vu aussitôt une opportunité unique, avec en plus, la chance de découvrir Paris.
L’expérience de ces jeunes golfeurs a été formidable et les visites ont été spectaculaires. Certes, le programme de golf était chargé pour l’équipe des États-Unis mais il restait encore du temps pour faire du tourisme avant de passer au match suivant.
De retour en Californie, le calendrier des tournois de Tiger était très chargé et notre relation est devenue plus distante.
Depuis lors, l’évolution de la vie de Tiger a été rapide et notre relation d’amis a été de courte durée.
La vie de Tiger a changé sensiblement chaque année à mesure qu’il prenait de l’âge.
Il a progressé mentalement et physiquement pour remporter bientôt sa première victoire professionnelle au Masters.
Puis, Tiger a déroulé sa vie de champion aux yeux du monde entier pour devenir le meilleur golfeur de l’ère moderne.
Je suis heureux de constater que même un grave accident de voiture à son âge ne l’a pas empêché de rêver encore à lever de nouveaux trophées et s’emparer de nouveaux titres.
Avant de venir en France en 90, Tiger Woods avait déjà̀ joué contre un jeune Français !
Le témoignage de Jean-Louis Calméjane, journaliste de télévision, auteur d’un reportage en 88 en Californie
C’était à l’occasion du “Junior Open Go Sport” organisé par Fred Beauchêne à Los Angeles sur les superbes parcours d’Alhambra Golf Course et d’Industry Hills Golf Club.
Profitant des vacances de Noël 1988, les fédérations française et américaine de golf avaient eu la bonne idée de faire disputer un match États-Unis/France (non officiel) permettant à̀ de jeunes golfeurs prometteurs de chaque pays de s’affronter. L’occasion aussi pour une équipe de “Stade 2” de faire un reportage original sur les petites pousses du golf français. Issus de qualifications régionales et nationale, l’équipe française s’envolait pour la Californie avec dans ses rangs quelques-uns des meilleurs benjamins, minimes, cadets et juniors français du moment (garçons et filles confondus)*.
En face, la PGA avait choisi de sélectionner le gratin des jeunes joueurs et joueuses de la côte ouest américaine.
Au programme des trois jours de compétition: un stroke play sur le parcours de l’Alhambra suivi d’un tête à tête en match play et d’un autre en stroke play sur celui d’Industry Hills.
Lors de la présentation officielle des deux équipes, réglée suivant un protocole presque comparable à̀ celui d’une Ryder Cup, Benjamin Simard, vainqueur à La Boulie de la qualification nationale dans la catégorie benjamin, fait la connaissance de son adversaire attitré pour les deux derniers jours. “Un très bon golfeur, déjà̀ 1 de handicap à 12 ans!” tint à̀ préciser son entraineur. Outre la particularité́ d’être noir et de sacrement bien secouer la petite balle blanche, ce jeune joueur était constamment suivi par ses parents, et plus particulièrement son père qui ne le lâchait pas d’une semelle.
Le premier jour, Benjamin Simard (hdcp 5) remporte la compétition disputée sur l’Alhambra Golf Club dans la catégorie des moins de 14 ans avec le score de 74, se doutant bien que le match play du lendemain allait être une autre affaire tant on lui avait rebattu les oreilles sur les qualités de son futur adversaire direct.
En découvrant le très beau et difficile parcours d’Industry Hills, Benjamin ne put que constater la supériorité́ de son compagnon de partie. “J’ai bien tenu les 9 premiers trous en passant one up au 9, mais après ce fut beaucoup plus difficile, je perds du 11 au 15…et je m’incline 3 et 2.”
Pour l’anecdote, le soir de cette confrontation une fête fut organisée pour célébrer l’anniversaire de l’adversaire du jour de Benjamin, c’était le 30 décembre 1988: jour des 13 ans de… Tiger Woods, car c’est bien de ce futur grand champion qu’il s’agissait. “Je lui ai offert un polo du golf des Étangs de Fiac où je jouais à l’époque. Il m’a donné́ son joli débardeur en échange; j’entais allé́ le demander à son papa.”
Le lendemain, en stroke play, Benjamin résiste bien tout au long du parcours et croit encore en ses chances jusqu’au 17, surtout après avoir vu Tiger Woods lâcher son drive loin dans la forêt. Mais, “une sortie des bois démentielle au putter sous les branches des arbres pour se remettre dans le coup, et finalement, après un beau coup de fer, réussir le par…” Et pour terminer: “un beau putt au 18, sans trembler pour l’emporter.”
“Sur ces deux jours, en jouant directement contre lui, j’ai pu admirer sa capacité́ à développer un golf diffèrent de haute volée tout d’un coup. Avec le recul, je pense que le génie, c’est ça.”
Une vraie aventure pour un petit gamin de 12 ans et demi, (voyage en avion, découverte de l’Amérique, sélection, compétition suivie par une équipe de “Stade 2”, mais aussi visite de Disneyland, etc.) jusqu’à̀: “ manger des burgers, même au petit déjeuner…tout cela, pour moi c’était un rêve… j’ai eu beaucoup de chance de vivre un moment exceptionnel comme celui-ci.”
Deux ans après cette aventure américaine, Benjamin décrochera le titre de champion de France minime. Quelques années plus tard, il apprendra qui était son adversaire aux États-Unis et suivra sa carrière avec encore plus d’émotion et de passion.
Aujourd’hui professeur de golf au Golf de La Grande Romanie près de Châlons en Champagne, Benjamin affirme: “j’ai fait le métier d’enseignant parce que j’aime partager et transmettre, J’ai tout de suite compris que d’avoir joué contre Tiger et lui tenir la dragée haute m’aiderait surtout à̀ façonner de bons sportifs.”
Autant de souvenirs que Benjamin Simard se fera un plaisir de partager avec vous si vous passez par le Golf de la Grande Romanie !
*Amandine Andreuon, Amélie Tournant, Jordane Court, Emmanuelle Gaillard, Magali Gaillard avec Emmanuel Paintendre, Nicolas Billieux, Sébastien Parsini, Nicolas Verilhac, Charles Belan, Alain Trubert et Benjamin Simard.
Daniel Cathiard : « Il a dû tricher, c’est incompréhensible… »
« Comme président de GoSport, j’avais décidé dans les années 80 d’ouvrir des enseignes aux USA, et plus particulièrement à Los Angeles. J’avais d’ailleurs embarqué Jean-Claude Killy dans cette aventure. Nous avions ainsi lancé un très beau magasin dans un centre commercial de Century City, près de Beverly Hills. Par ailleurs, j’avais eu envie d’aider des jeunes golfeurs français : une compétition avait été organisée dont le prix était un voyage à LA. Fred Beauchêne s’était occupé de l’organisation et en 88, une rencontre franco-américaine avec été organisée.
Notre équipe avait pris la raclée, notamment à cause d’un jeune Noir de 12 ans dont les exploits avaient valu des commentaires déplacés, du genre : « Ses scores sont impossibles ! … Il a dû tricher… C’est incompréhensible etc. ». Il s’appelait Tiger Woods et ce gamin efflanqué, portant de grands lunettes allait devenir une star mondiale. Personne ne l’aurait deviné à ce moment-là. En tout cas, chaque participant à ce voyage s’est dit ravi de cet échange sportif et culturel. »
Fred Beauchêne : Je me suis naturellement intéressé au golf pratiqué entre deux épreuves de voile !
Spécialisé dans le monde événementiel à caractère sportif, j’ai eu la chance de pratiquer le golf … souvent en attendant le vent sur les épreuves de voiles ! Et notamment à travers les étapes mondiales de la coupe du monde de Funboard.
Tout naturellement , je me suis ainsi intéressé à l’organisation d’opération golfiques telles que :
– Le VOLVO OVERDRIVE : 54 clubs + finale à la Baule
– Le OMEGA SPEED MASTER : pour lutter contre le jeu lent
– Le BREITLING FRENCH CALIFORNIA CUP : avec Alain Sarfati et le Club de La Tour.
Ce dernier événement a été organisé, une première fois, en 1988 à Los Angeles grâce à Daniel Cathiard et Go Sport à l’occasion de l’inauguration de son magasin à LA.
Une sélection de jeunes joueurs et une finale au golf de La Boulie avaient permis d’offrir à des champions en herbe de traverser l’Atlantique pour rencontrer des jeunes Américains.
Alain qui avait tout organisé sur place avait formé une équipe américaine dans laquelle figurait une jeune Noir hyper doué nommé Tiger.
A l’époque, on n’imaginait pas son futur glorieux …
Deux ans plus tard, on retrouvera la team US en France pour la revanche.
Lors d’une rencontre amicale, nous proposerons, sur une idée originale, une partieTiger contre Godillot à Chantilly. Alexis sortira vainqueur…
La passion du golf m’a poursuivi et j’ai ensuite organisé Golf in Paris sur le Champ de Mars avec Seve Ballesteros en guest star et des joueurs comme Jean Van de Velde …
Et ensuite, le Hole in One à Paris devant la Tour Eiffel. Plus de 3000 joueurs en une semaine mais le trou restera vierge !!!
Jean Michel Harzic : un événement visionnaire
Jean-Michel Harzic, consul de France à LA chargé du Tourisme, nous raconte sa vision de cet événement :
Il est très gratifiant de constater que cet événement porté voici plus de 30 ans par notre ami Alain Sarfatti, président du Club de la Tour qu’il avait fondé à Los Angeles et auquel j’ai eu l’honneur d’être membre fondateur, de Fred Beauchene,co-organisateur de la première rencontré de la Junior Cup Matches et bien entendu de Pat Riley, président de la PGA, soit aujourd’hui rappelé et commémoré. Célébrant ainsi le rapprochement entre des jeunes espoirs français et Californiens. Ceci bien entendu sous l’égide de la FFG.
Cet évènement, visionnaire en son temps, a laissé auprès de ses acteurs, organisateurs et les jeunes espoirs des deux pays, des souvenirs forts. Nul ne soupçonnait l’avenir professionnel extraordinaire de plusieurs de ses participants, en témoigne Tiger Woods et Brandie Burton. Ils sont depuis entrés dans la légende du golf. D’autres ont aussi largement contribué au rayonnement du notre passion.
Si cette manifestation golfique à son importance sportive, il est important de souligner son aspect culturel qui a permis à nos jeunes des deux pays de mieux connaître les coutumes des uns et des autres. Cet aspect était au cœur de des préoccupations de son concepteur, Alain Sarfatti.
Pour ma part j’ai été fier d’avoir, de manière fort modeste, pu contribuer à sa réalisation.
La semaine prochaine, deuxième et dernière partie : Tiger Woods, 14 ans, swinging in Paris… !
Contact : Alain Sarfatti : alainnsarfatti@gmail.com tel : 06 23 42 99 01
Photos : Droits réservés, Jerry Herrera, AS, JLC, Archives Golf Planète. Merci à tous pour leur autorisation de publication.