Deux fois vainqueur de The Open à St Andrews, Jack Nicklaus a été nommé ce mardi 12 juillet citoyen d’honneur de la ville. Il est le troisième américain à obtenir cette distinction après Bobby Jones, lui aussi vainqueur ici en 1927, et… Benjamin Franklin, l’un des pères fondateurs des Etats-Unis !
Lionel VELLA, à St Andrews (Ecosse)
Vêtu d’une capeline rouge, il a salué la foule à la sortie du Younger Hall de St Andrews accompagné par sa femme, Barbara. Fier ! Jack Nicklaus a été nommé citoyen d’honneur par la ville de St Andrews. « Quand j’ai gagné The Open en 1966 à Muirfield, je ne pouvais pas parler, s’exclame le recordman des victoires en Grand Chelem. Je suis traversé par la même émotion en ce moment… »
Les larmes aux yeux, Nicklaus, 82 ans aujourd’hui, victorieux de trois Open britannique, dont deux à St Andrews (1970 et 1978), rejoint deux autres illustres américains, eux aussi citoyens d’honneurs de la ville : Bobby Jones, victorieux de The Open en 1927 sur l’Old Course et héros d’enfance de Nicklaus, et Benjamin Franklin, l’un des pères fondateurs des Etats-Unis. Privilège !
Une histoire d’amour exceptionnelle
Le Conseil communautaire de St Andrews avait déjà envisagé d’honorer « l’Ours Blond » en 2005 mais la mesure n’avait pas reçu suffisamment de votes. Une fois que la résolution a été à nouveau proposée, le Conseil l’a adopté à l’unanimité.
« Nous sommes de retour dans la même chambre d’hôtel où nous séjournons Barbara et moi à chaque fois que nous venons à St Andrews », souligne celui qui a pris part à sept The Open ici dans le Saint des Saints. La dernière fois en 2005, à 65 ans. « J’ai une histoire d’amour exceptionnelle avec cet endroit », a-t-il ajouté, très ému.
Jack Nicklaus est venu pour la première fois en Ecosse à l’âge de 19 ans, en tant qu’étudiant de l’Etat de l’Ohio afin de prendre part à la Walker Cup 1959 à Muirfield. La légende dit qu’il est tombé tout de suite amoureux de St Andrews lorsqu’il y a effectué son premier déplacement en 1964. Un pays qui ne l’a, depuis, plus oublié !
Photo : Andy Buchanan / AFP