Après dix trous, le Français pointait à la dixième place au classement provisoire grâce à trois birdies avant de coincer au 11 puis au 12 avec deux bogeys consécutifs. Un ultime birdie sur le 18 après une troisième erreur au 17 lui permet de signer un 71 (-1), sa troisième carte sous le par en trois jours et de pointer dans le top 30 à -5.
Lionel VELLA, à St Andrews (Ecosse)
Quel sentiment vous anime à l’issue de ce troisième tour Victor ?
Je suis plutôt content dans l’ensemble. J’ai fait une bonne partie même si je n’ai pas su en tirer le maximum. En fait, c’est un petit peu le résumé de mes trois jours où j’étais plutôt vraiment bien. Dans l’ensemble, je n’ai pas vraiment raté des coups. Mais ce serait bien aussi que la partie puisse un petit peu s’emballer. Après ce passage 9 et 10 (birdie à chaque fois), je ne tape pas un si mauvais coup au 11 derrière le green. Je fais ensuite un bon chip mais je rate le putt. Au 12, je fais peut-être une erreur. C’est un drapeau qui n’est pas évident. Tout le monde a forcément envie de driver, de se rapprocher et de faire un bon coup et peut-être sortir avec un birdie. Mais dès qu’on est du mauvais côté des grosses buttes sur ce parcours, ça devient dur…
Vous signez en tout cas pour la troisième fois un tour sous le par après votre 71 jeudi et ce 69 vendredi…
C’est toujours bien de finir avec un birdie au 18. Cela donne un bien meilleur goût à la journée. Cela aurait été dommage de finir avec trois bogeys et des occasions ratées au 14 et au 18 qui sont les deux trous où on peut faire le birdie, avec le trou numéro 10 aussi.
Il y a toujours ces putts à six-sept mètres qui ne rentrent pas. Les leaders, eux, les rentrent. Kevin Kisner était -7 ce matin après 10 trous
Comment avez-vous trouvé le parcours ? Etait-il plus difficile que les jours précédents ?
J’ai trouvé qu’il était assez franc aujourd’hui. Il n’y avait pas trop de surprise. A part peut-être le 17. Là, ils ont mis le drapeau une fois au début, une fois au milieu, et ils vont commencer à utiliser le fond du green… Je n’ai pas trouvé qu’ils voulaient resserrer le scoring avec les drapeaux.
Avez-vous senti une différence en termes de météo entre le début et la fin de votre partie ?
Non, pas trop. On a eu à peu près les mêmes conditions jeudi. On a eu un peu moins le vent sur le retour, ce qui a rendu les choses un peu plus faciles. Avec le vent de travers, on pouvait garder un contrôle sur la balle alors que jeudi, ça venait vraiment de la droite. En revanche, il y a toujours ces putts à six-sept mètres qui ne rentrent pas. Les leaders, eux, les rentrent. Kevin Kisner était -7 ce matin après 10 trous. C’est comme ça que ça s’engage avec un coup de drive, un fer et un putt sur les trous faciles… J’ai eu l’impression de faire des bons putts mais malheureusement…
L’objectif pour demain ? Tenter de finir dans le top 15, c’est jouable ?
Suivant les conditions, s’il y a un gros score, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Il n’y a pas de raison d’aborder ce 4e tour de façon plus agressive. Quand les drapeaux sont au bord des buttes avec des pentes, c’est quasiment adopter une attitude kamikaze d’essayer d’aller au drapeau. Il faut arriver à choisir ses moments et savoir qu’il y a des trous à birdie même si les drapeaux peuvent être très durs…
Photo : Paul ELLIS / AFP