Vainqueur en tant que capitaine de la Ryder Cup 2014 à Gleneagles (Ecosse), l’Irlandais Paul McGinley mettra son expertise au service de l’équipe européenne emmenée par Luke Donald et dont la mission est de reconquérir le trophée en septembre prochain à Rome après la déculottée de Whistling Straits en 2021…
Semaine ô combien importante pour l’équipe européenne de Ryder Cup ! Les Britanniques affrontent en effet entre vendredi et dimanche à Abu Dhabi les Continentaux dans le cadre de la Hero Cup 2023, répétition grandeur nature avant l’affrontement tant attendu face aux Américains programmé du 29 septembre au 1er octobre au Marco Simone Golf Club de Rome (Italie).
Instigateur de ce duel qui se veut l’héritier du feu Seve Trophy dont la dernière édition remonte à 2013 (disputée à St Nom la Bretèche et remportée par les Continentaux), Paul McGinley a expliqué à nos confrères de l’Independent.ie toute l’importance d’un tel tournoi.
Une très riche expérience
« J’ai travaillé dur en coulisses pour réintroduire cet événement car je sentais que c’était une sérieuse opportunité de partager les idées et de tester les jeunes joueurs, explique l’Irlandais. Le fait qu’il n’y ait pas eu ce tournoi durant le Covid a été, je pense, un gros raté (pour l’équipe européenne). »
Capitaine auprès des Britanniques lors des Seve Trophy 2009 et 2011, McGinley avoue que ces expériences ont été cruciales dans la quête de la victoire à la Ryder Cup 2014 à Gleneagles (Ecosse). Ayant quitté il y a seulement quelques jours le Conseil d’administration du DP World Tour pour se recentrer à la fois sur ses fonctions d’analystes à la télévision ainsi que ses projets de conception de parcours de golf, Paul McGinley n’oublie néanmoins pas l’essentiel. A savoir aider l’Europe à reconquérir le trophée perdu à Whistling Straits en 2021 sur une très lourde défaite, 19 à 9 !
« Je ne suis qu’un consultant (au même titre que l’Espagnol José Maria Olazabal, capitaine vainqueur de la Ryder Cup 2012 à Medinah) et je ne serai pas vice-capitaine, précise-t-il encore à l’Independent.ie, mais je tiens à être plus un soutien et une caisse de résonance qu’autre chose pour Luke Donald et ses vice-capitaines tout en m’assurant qu’ils conservent une vue assez large des choses. »
Photo : Phil Inglis / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP