A 29 ans, le Polonais Adrian Meronk va entrer ce jeudi dans l’histoire du sport de son pays en prenant part à son premier Masters. Premières impressions…
Lionel VELLA, envoyé spécial à Augusta
Comme un gosse dans un magasin de jouets. Les yeux grands ouverts, Adrian Meronk, vit un rêve éveillé. A 29 ans, il est le premier golfeur polonais à prendre part à un Masters. Après avoir été le premier Polonais à évoluer sur le DP World Tour, le premier à disputer l’US Open puis l’Open britannique. Et il semble aimer cela.
« Je vis des moments incroyables, a-t-il expliqué. On est arrivés dimanche. J’ai fait dix-huit trous (lundi) dont neuf avec José Maria Olazabal. Il m’a donné beaucoup de conseils. Il connait le parcours comme sa poche. C’était vraiment bien de l’avoir à mes côtés. »
Il faut savoir placer la balle là où il y a le moins de risque. Il faut être intelligent, patient et accepter qu’un par peut être un bon score
Invité à cette 87e édition du Masters en ayant terminé dans le top 50 mondial à la fin de l’année 2022, Meronk va remettre ça aujourd’hui (neuf trous) et demain (encore neuf trous). Avant le grand saut jeudi. « Espérons que cela sera suffisant pour bien se comporter sur ce parcours si particulier, se rassure-t-il avant d’enchaîner sur la stratégie à adopter. Les greens sont durs ici. Et c’est aussi difficile tout autour. Il faut savoir placer la balle là où il y a le moins de risque. Il faut être intelligent, patient et accepter qu’un par peut être un bon score. »
Vainqueur du ISPS Handa Australian Open le 4 décembre dernier (sur le Tour européen), il s’est depuis le début du mois de février concentré sur le PGA Tour après avoir fini 10e à Abu Dhabi puis 4e au Ras Al Khaimah Championship. On l’a ainsi vu au Genesis Invitational (45e), au Honda Classic (14e) avant de manquer le cut à l’Arnold Palmer Invitational. Poussé en play-off en phase de poule du WGC-Match Play il y a quinze jours, il a été battu au 2e trou par Kurt Kitayama…
« Même si je suis membre du Tour européen, mon plan de marche est d’aller le plus tôt possible sur le PGA Tour. J’espère que ça se confirmera cette année. »
Qu’on se le dise !
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