Le Panasonic Open du circuit asiatique en Inde a été perturbé jeudi dernier, en raison de la pollution atmosphérique. Suspendu jeudi à 11h00, heure locale, le jeu n’a repris que 5h plus tard au Classic Golf and Country Club de Guragon.
En raison des niveaux dangereux de pollution, il était malsain d’être à l’extérieur et la visibilité était réduite avec le smog. Les officiels ont simplement déclaré que le retard était dû aux « conditions météorologiques et de visibilité ».
Pour tenter de combler le retard engendré par cet épisode de pollution les départs ont été donné sur 4 trous simultanément. « Ça allait. Il fallait juste porter un masque et, mis à part ça, les choses se passaient comme d’habitude. Il y avait une longue attente, et je me suis même assoupi à un moment » a expliqué le Thailandais Ittiphat Buranathanyarat pour qui la visibilité est resté un problème. « Etant myope je ne pouvais pas vraiment voir où se trouvait la balle au-delà de 200 mètres. Je devais donc compter sur les conseils de mon caddie ».
Des relevés de fines particules mortelles 20 fois supérieurs à la normale
L’ex joueur du Tour Européen, l’indien Shiv Kapur a composé avec le retard de la même manière que lorsqu’il s’agit de mauvaises conditions météorologiques. « J’ai suffisamment joué au golf pour savoir que cela peut se produire, comme au Singapore Open où vous passez beaucoup de temps assis ou lors de l’Open de Malaisie quand il y a beaucoup d’attente en raison de la pluie, ici c’est un peu la même chose. »
Selon l’AFP, la quantité de PM2,5, les fines particules mortelles qui pénètrent dans le sang et les poumons, était environ 20 fois supérieure à la limite de sécurité fixée par l’Organisation mondiale de la santé.
À Delhi, les écoles ont été fermées, la circulation automobile a été limitée sur la base des numéros d’immatriculation et les travaux de construction ont été stoppés.
En Inde, environ 1,1 million de personnes seraient mortes en 2015 en raison de la pollution atmosphérique.