Grâce à une belle troisième place au Tunisian Golf Open au golf de la Cigale Tabarka, Benjamin Kedochim est remonté au cinquième rang du général. Le Réunionnais espère que cette année sera la bonne après avoir manqué de justesse la montée sur le Challenge Tour en 2023.
Propos recueillis par Nathan CARDET, à Tabarka
Golf Planète : Comment jugez-vous votre dernier tour signé en 69 (-3) qui vous permet de vous classer troisième ?
Benjamin Kedochim : Une belle journée ! Hier (vendredi) , j’ai fait beaucoup de bogeys même s’il y a eu pas mal de birdies. Donc aujourd’hui (samedi), j’ai essayé de serrer le jeu, prendre le plus de greens possible. Il y avait du vent, donc je savais qu’avec une carte propre, ça aiderait à bien remonter. C’est un bon résultat. Je ne pouvais pas faire beaucoup mieux aujourd’hui à part ma balle dans l’eau au 16.
G.P. : Vous confirmez avec un troisième top 10 consécutif …
B.K. : Je sais que mes plans de match sont bons. Le jeu est là. Je ne sais pas si c’est l’expérience qui parle mais je me connais parfaitement maintenant. Mon jeu est en place, donc j’essaie d’enchaîner les journées les unes après les autres. Ça fonctionne plutôt bien en ce moment.
Je n’ai pas du tout joué, j’en avais plus du tout envie…
G.P. : Comment avez-vous digéré le fait d’avoir manqué la montée d’un rien l’an dernier ?
B.K. : J’ai posé les clubs pendant bien six semaines (rires). Je n’ai pas du tout joué, j’en avais plus du tout envie… Je suis rentré chez moi à la Réunion. J’ai passé quatre semaines magnifiques et puis après c’était reparti. Je me suis dit que, justement, si ce n’est pas passé loin, c’est que j’ai le niveau pour y arriver et qu’il n’y a pas de raison que ça ne passe pas cette année ou l’année prochaine.
G.P. : Cette saison, ce sera donc la bonne ?
B.K. : Oui ! Déjà, la saison dernière, je m’en sentais capable même si je n’avais rien prouvé avant. Je savais déjà que j’avais le fond de jeu et toutes les connaissances nécessaires pour y arriver. Je me sens très bien entouré, notamment avec la C&S Team, donc oui, ça peut être la bonne année. Passer de l’Alps Tour au Challenge Tour, je pense que c’est l’étape la plus dure à franchir, faut aussi se laisser le temps.
©Alps Tour Golf/ Federico Capretti