Vainqueur de l’US Open 2017 et 2018 et du PGA Championship 2018 et 2019, Brooks Koepka, exilé sur le LIV Golf cette année, va sortir du top 50 mondial pour la première fois depuis 2014. Une résultante du statut du Tour dissident soutenu par le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite et toujours non éligible par l’OWGR (Official World Golf Ranking).
Le bonheur des uns fait souvent le malheur des autres. C’est bien connu. Dernier exemple en date, la victoire d’Adrian Meronk à l’Open d’Australie le week-end passé. Le Polonais, 52e joueur mondial, va ainsi finir au jeu des projections l’année 2022 dans le top 50 mondial. Cette entrée, synonyme de « qualification » pour le Masters 2023 (6-9 avril), va éjecter de ce même top 50 un certain… Brooks Koepka !
Une première pour le Floridien, qui n’était plus sorti de cette « zone » tant enviée depuis… huit ans ! Ce « revers » s’explique par le fait que l’Américain a rejoint cette année le LIV Golf, ce Tour dissident soutenu à coups de millions de dollars par le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite. Un circuit qui, pour le « malheur » de Koepka, n’est toujours pas reconnu par le classement officiel mondial (OWGR).
Toujours là dans les Majeurs. Pour le moment…
Ce désagrément tout relatif – Koepka aurait signé un juteux contrat de plus de 50 millions de dollars avec le LIV – ne l’empêchera toutefois pas d’être au départ des prochains tournois du Grand Chelem en 2023. En effet, grâce à son succès au PGA Championship 2019, il est exempté jusqu’en 2024 du Masters. Victorieux de l’US Open 2017 et 2018, il est assuré d’être dans le champ jusqu’en 2028. Il bénéficie en outre d’une exemption à vie au PGA Championship (vainqueur également en 2018). Quant à The Open, il est certain d’être au départ à Liverpool l’été prochain (20-23 juillet).
L’ancien n°1 mondial (47 semaines en cumulé entre octobre 2018 et février 2020) peut donc « dormir tranquille ». Si bien sûr aucun des organismes gérant ces quatre Majeurs (Augusta National, PGA of America, USGA et R&A) ne changent d’ici là leurs critères d’admissions. Affaire à suivre !