A l’instar de Jon Rahm, son collègue du LIV Golf qui espère rejouer sur le PGA Tour en 2025, Bryson DeChambeau a récemment exprimé la même finalité. Et tant pis si les négociations entre le Circuit US et le Circuit soutenu à coups de millions de dollars par le Fonds d’investissement public saoudien sont toujours au point mort…
Après Jon Rahm, voici Bryson DeChambeau. Il y a quelques jours seulement, l’Espagnol, transféré en décembre dernier pour la modique somme de 500 millions de dollars sur le LIV Golf, avait déclaré souhaiter « retrouver au plus vite les joutes du PGA Tour » et rejouer certains tournois mythiques dans lesquels il a souvent brillé.
A croire que cette déclaration pour le moins tapageuse, surtout quand on sait que les négociations entre le PGA Tour et le LIV Golf n’avancent toujours pas d’un centimètre depuis un an et demi, a fait tache d’huile puisque Bryson DeChambeau vient également de regretter de ne plus pouvoir jouer les tournois qu’il affectionne…
Revenir jouer à Las Vegas…
Pour la chaîne You Tube Bob Does Sports, le Californien a ainsi expliqué que ce qui lui manquait le plus sur le PGA Tour « était les tournois auxquels j’ai participé et que j’ai gagnés [et] le fait d’apprécier réellement l’impact que nous sommes capables d’avoir sur la communauté. »
« Comme par exemple le Shriners Hospital for Children Open, l’événement de Vegas, a-t-il ajouté. J’ai gagné et je suis resté après. J’ai aidé tous les enfants et j’ai fait plein de choses avec eux. C’était vraiment très amusant pour moi. »
Le dernier vainqueur de l’US Open au mois de juin à Pinehurst le dit et le répète. Il faut que le PGA Tour et le LIV Golf, par le biais du Fonds d’investissement public d’Arabie saoudite (PIF), trouvent enfin une solution. Pour le bien du golf mondiaL On serait tenté de lui rétorquer que personne ne l’a forcé pour rejoindre le Tour créé en juin 2022 et dirigé depuis par l’Australien Greg Norman.
« J’espère que les gens pourront simplement déposer leurs armes et venir à la table des négociations pour trouver une solution, car c’est ce qui est bon pour le golf et pour les fans en général, souffle l’Américain, actuellement 10e mondial. Tout capital supplémentaire investi dans le golf est toujours positif. Je l’ai toujours dit. Ce n’est peut-être pas exactement ce que nous pensons tous, mais avec le temps, je pense que les choses vont s’arranger de manière positive pour les deux parties. »
Photo : Chloe Knott / Masters Tournament