C’est notamment l’avis de certains comme Colin Montgomerie qui estime qu’il faut réduire les performances des balles en tournoi pour les professionnels
Bryson DeChambeau est apparu métamorphosé et pourrait également avoir transformé à jamais la façon dont le golf se joue au plus haut niveau. L’Américain a pris un risque considérable en se musclant de la sorte en si peu de temps. Par le passé quelques joueurs y ont laissé des plumes.
Mais sa nouvelle impressionnante musculature ne lui a pas fait perdre son habileté ni ses repères dans le swing. Il ne lui a manqué qu’un coup pour s’imposer dimanche à Fort Worth.
Du jamais vu à cette altitude : 8 drives au delà des 320 mètres !
En effet lors de ses 4 dernières sorties, DeChambeau qui a entamé sa transformation pendant la trêve hivernale puis profité du confinement pour accélérer le processus, a terminé 5e, 2e, 4e et donc 3e. Semaine après semaine, sa distance au drive n’a fait qu’augmenter.
En voyant DeChambeau sur leurs écrans pour la première fois depuis 91 jours, les fans de golf ont été choqués de constater à quel point il avait pris du volume. Un changement décidé avec à l’esprit l’idée de frapper la balle toujours plus loin qui pourrait avoir pour conséquence de rendre tous les parcours de golf obsolètes.
Sur les 49 drives les plus longs au Colonial Country Club 10 ont été frappés par DeChambeau et ses 8 drives les plus longs ont dépassé les 350 yards (315 mètres).
« That is absolutely absurd. »
Everyone was in awe of @b_dechambeau‘s mesmerizing drives at the @CSChallengeFW. pic.twitter.com/slvrOhZylQ
— PGA TOUR (@PGATOUR) June 16, 2020
Quasiment 25 mètres d’écart comme Tiger Woods en 1997
Lorsque John Daly s’est révélé en 1991 au PGA Championship ou quand Tiger Woods est arrivé sur le circuit, ils ont changé le jeu. Ce à quoi nous venons d’assister est très certainement significatif.
Mais la différence entre le leader de la distance moyenne au driving cette saison (DeChambeau, 323,8 yards) et la moyenne générale du PGA Tour (296,4 yards) est loin d’être la plus grande observée.
Dans l’histoire des statistiques du circuit américain, ces 24,93 mètres d’écart ne sont que le 20e plus gros écart entre le leader et la moyenne du reste du champ. Juste derrière les 25 mètres d’écart de Tiger Woods en 1997. La plus grosse différence appartient à Hank Kuehne avec 32,3 mètres en 2003.