48 heures après avoir été mis en cause pour son extrême lenteur à jouer lors du dernier tour du Masters, l’Américain Patrick Cantlay a donné sa version des faits.
4 heures et 50 minutes de jeu à deux, même dans un dernier tour de Majeur, c’est un rythme bien trop lent.
En conférence de presse, Brooks Koepka ne s’en était pas caché et avait pointé du doigt la partie de devant. Celle composée de Viktor Hovland et surtout Patrick Cantlay, principal coupable selon lui
« Oui, le groupe devant nous était extrêmement lent. Jon est allé aux toilettes environ sept fois pendant la partie, et nous avons constamment attendu. »
Des images qui enflamment les réseaux sociaux
Plusieurs vidéos de Cantlay ont été postées sur les réseaux sociaux, et notamment celle qui montre Hovland exécutant son chip au 13 alors que Cantlay et son caddie étaient encore loin du green du premier par 5 du retour à Augusta.
Viktor definitely sending Cantlay a message at this stage of the round. pic.twitter.com/Y70kfAi73K
— TweeterAlliss (Parody) (by Jove) (@TweeterAlliss) April 9, 2023
Sur ce trou, Cantlay a, il est vrai, connu quelques déboires suite à une mise en jeu égarée de l’autre côté de Rae Creek. Il a été contraint de se recentrer deux fois.
Au 16, la patience des deux hommes en dernière partie était bien entamée comme en témoignent leurs visages fermés sur le tee de départ. Une image qui a également été largement partagée.
I fear for Patrick Cantlay after this is over. I’m not sure I’d want to annoy these two! #themasters pic.twitter.com/m2I8AA7CXS
— Nigel Haworth (@nth09) April 9, 2023
Le déni de Cantlay
Présent à Harbour Town pour le RBC Heritage, Patrick Cantlay a eu l’occasion de se défendre et comme cela arrive souvent en pareil cas, le numéro 4 mondial a rejeté la faute sur les parties de devant.
« Quand nous avons terminé le premier trou, le groupe de devant était au départ du 2e trou et nous avons attendu toute la journée à peu près à chaque coup, a déclaré l’Américain. Nous avons attendu sur le fairway du 15, nous avons attendu sur le fairway du 18. J’imagine que c’était lent pour tout le monde. »
Depuis le début de l’année dans de nombreux tournois du PGA Tour, les deux premiers tours ne se sont pas finis avant que l’obscurité n’oblige les organisateurs à interrompre le jeu et à repousser au lendemain la fin du tour.
Le fléau du jeu lent semble empirer chaque année et les circuits peinent toujours à trouver une solution.
©Rob Carr / Getty / AFP