Les cadors du PGA Tour… et du LIV Golf ont plutôt bien joué dans ce 2e tour du 105e PGA Championship. Voici quelques extraits de leurs déclarations à la sortie du recording, vendredi après-midi à Oak Hill :
Scottie Scheffler, co-leader à -5 (67, 68) : « Je me sens à l’aise quand je suis dans cette position, tout près du leader, c’est quand même mieux que d’être 30e ou de rentrer à la maison. Je suis fier de ce que j’ai fait depuis deux jours, et excité d’être en bonne position pour le week-end. Le golf, c’est très dur, donc arriver à être régulier, en étant souvent au bon endroit, au bon moment, ça me rend fier. C’est ça qui me pousse à continuer à avancer. »
Corey Conners, co-leader à -5 (67, 68) : « Cela m’aide de commencer à avoir un peu d’expérience dans ce type de situation, en haut du leaderboard. J’ai beaucoup de confiance dans mon jeu, et comme j’ai gagné au Texas le mois dernier, j’en ai encore plus. Je me sens bien et je m’amuse. Mais l’enchaînement des trous 6, 7, 8 et 9 est très compliqué, vraiment difficile. On est tout près du Canada, donc il y a beaucoup de fans canadiens qui m’encouragent. Ça me fait sourire, alors qu’en général je suis plutôt calme. Et c’est génial d’être dans le coup avec aussi Taylor (Pendrith) et Adam (Svensson), de faire partie de ce groupe de joueurs canadiens. Que ce soit moi ou un autre, il y en a toujours un qui fait un peu de bruit, chaque semaine. »
C’est excitant mais il faut vraiment se concentrer sur chaque coup qu’on va jouer. C’est facile de se déconcentrer quelques secondes, de perdre le fil et d’en rater un, avec une balle qui part n’importe où.
Viktor Hovland
Viktor Hovland, (photo) co-leader à -5 (68, 67) : « Ce sont les tournois qu’on rêve de gagner, on s’entraîne tellement dur pour les jouer. C’est cool d’être dans le coup pour la victoire, mais en même temps il reste beaucoup de coups à jouer. Nous sommes seulement à la moitié du tournoi et il peut encore se passer beaucoup de choses. Il faut juste que je reste patient et que je vise le centre des greens, on verra bien comment ça évolue. C’est excitant mais il faut vraiment se concentrer sur chaque coup qu’on va jouer. C’est facile de se déconcentrer quelques secondes, de perdre le fil et d’en rater un, avec une balle qui part n’importe où. »
Bryson DeChambeau, 4e à -3 (66, 71) : « Je sais ce que j’ai à faire, je l’ai déjà fait. Cela fait déjà quelques années (que je n’ai pas remporté un Majeur), mais ça ne veut pas dire que je ne sais plus le faire. Si ce n’est pas cette semaine, tant pis, mais je sens que je suis vraiment dans la bonne direction. C’était bien de faire trois birdies groupés sur le retour, après un aller décevant. Si je peux nettoyer un peu mon jeu de fers et continuer à bien taper mes drives, j’aurai une bonne chance de rendre une meilleure carte… »
Je ne me sens tellement pas bien sur la balle depuis deux jours que d’avoir seulement cinq coups de retard, c’est incroyable.
Rory McIlroy
Rory McIlroy, 10e dans le par (71, 69) : « C’est évident que j’ai besoin d’être patient vu la manière dont je tape mes tee shots. Ce parcours est préparé de telle sorte qu’il est facile de jouer autour de 72, mais beaucoup plus difficile de jouer 67. Je tape très bien au practice, je ne rate pas un coup, mais après il faut que je transfère cela sur le parcours. Ma patience a été récompensée aujourd’hui, j’ai eu un peu de réussite sur certains coups. Je ne me sens tellement pas bien sur la balle depuis deux jours que d’avoir seulement cinq coups de retard, c’est incroyable. Quand j’ai rentré mon dernier putt, j’ai regardé le leaderboard et je n’en croyais pas mes yeux… »
Jon Rahm, 48e à +4 (76, 68) : « Entre les averses, les conditions étaient meilleures, il y avait moins de vent que jeudi, donc ça rendait le parcours plus facile. J’ai mieux tapé dans la balle, je n’ai raté que deux greens, et j’ai eu des tonnes d’occasions de birdie. Si j’avais un peu mieux putté, je me serais plus rapproché des gars de devant. J’ai raté trois putts à moins d’un mètre cinquante. J’ai bien joué sur le retour, surtout sur les deux derniers trous, en ayant encore des chances de birdie, c’était une bonne manière de finir ce 2e tour. Sur ce parcours, il suffit de rentrer deux ou trois bons putts d’affilée pour retourner la tendance, comme l’a fait Rory hier. J’ai fait trois birdies consécutifs aujourd’hui car j’étais énervé d’avoir raté des occasions de birdie sur les trous les plus faciles. Alors j’ai été plus agressif, j’ai fait les coups qu’il fallait et j’ai réussi les birdies dont j’avais besoin. »
Photo : Scott Taetsch/PGA of America