Céline Boutier s’élancera ce jeudi matin dans le seul Majeur où elle n’a pas réussi à finir dans le top 20 en six participations. La numéro 1 française tentera de faire mieux cette année.
Propos recueillis par Nathan CARDET, à Evian
Êtes-vous impatiente de vous lancer dans ce tournoi ?
Oui, je suis impatiente de commencer. J’ai l’impression que le parcours est en très bon état, j’ai fait quelques bons tours d’entraînement et je suis prête. Le fait de pouvoir jouer devant un public français n’est pas quelque chose auquel je m’habitue vraiment. Je n’ai pas souvent l’occasion de le faire. Et le fait d’avoir ma famille ici avec moi rend la chose encore plus spéciale.
Qu’est-ce qui caractérise la préparation d’un Majeur ? Y a-t-il des différences par rapport aux autres tournois du circuit ?
Oui, j’ai l’impression qu’il faut être un peu plus intelligente avec la stratégie et s’assurer que l’on se mette aux bons endroits. J’ai l’impression que le fait que ce tournoi se déroule toujours sur ce parcours permet de le connaître un peu mieux d’une année sur l’autre. J’ai l’impression qu’il faut s’habituer un peu à l’herbe. Je pense que le sable est différent cette année, il faut donc s’y adapter.
Vous jouiez encore samedi un tournoi en double sur le LPGA aux USA, comment gérez-vous le décalage horaire sans être trop fatiguée ?
Ça n’a pas été facile. Je suis arrivée lundi matin et j’ai essayé de commencer la journée pour ne pas m’endormir et dormir toute la journée. J’ai pu m’entraîner un peu, deux heures je crois, et puis le temps n’a pas été très coopératif. J’ai passé une bonne nuit de repos lundi soir et le matin, c’était vraiment difficile de se lever. Mais j’essaie de ne pas trop penser au décalage horaire et de m’adapter au fuseau horaire local autant que possible.
Je n’ai pas été capable de faire de très bons scores
Parmi les cinq Majeurs, l’Amundi Evian Championship est celui qui vous a le moins réussi, comment l’expliquez-vous ?
J’ai l’impression que par le passé, je n’ai pas été capable de jouer aussi bien et d’avoir autant d’opportunités de birdie pour être honnête, donc je n’ai pas été capable de faire de très bons scores. Je pense que le fait que ce soit en France augmente un peu la pression que je me mets sur les épaules. Cette semaine, j’essaie de prendre ça comme une semaine normale et de ne pas décevoir les gens. Je pense que c’est la meilleure façon pour moi d’être performante ici.
Nous sommes à un an des Jeux olympiques de Paris. À quel point y pensez-vous ? Est-ce un objectif pour vous dans la perspective de 2024 ?
Oui, j’y pense depuis les derniers Jeux olympiques de 2021. Les Jeux Olympiques au Japon ont déjà été une expérience incroyable pour moi, et pouvoir vivre cela dans mon pays d’origine serait assez incroyable. Je me sens également très chanceuse parce que je connais le parcours sur lequel ils se dérouleront, alors j’ai vraiment hâte d’y être. Oui, j’essaie de ne pas trop stresser. Je pense que dans l’ensemble, ce sera une expérience très positive.
©Nathan Cardet/Golf Planète