Comme en Floride fin octobre pour le stage-II des Cartes d’accessions sur le LPGA, Alain Alberti est de nouveau présent cette semaine dans l’Alabama auprès de Pauline Roussin-Bouchard pour le premier tour des Q-Series (144 trous en quinze jours). Impressions.
Par Lionel VELLA
Pauline Roussin-Bouchard et Alain Alberti, son entraîneur, sont arrivés dimanche soir à Mobile (Alabama) où se tient entre jeudi et dimanche le premier acte (sur 72 trous) des finales des cartes d’accessions du LPGA Tour. Ils ont retrouvé sur place l’ostéopathe François Teissedre-Dalou et le caddie Sébastien Clément (arrivé lundi soir).
Ensemble, ils ont entamé dès lundi la reconnaissance (neuf trous seulement) du Magnolia Grove constitué de deux parcours (Falls et Crossings). Encore mélangés aux membres du club ce lundi, les choses sérieuses ne débutent finalement que ce mardi.
Premier écrémage dimanche soir
« Il y a des arbres, les fairways sont assez larges, les greens, un peu à l’américaine, sont plutôt grands et pentus, explique Alain Alberti. Il n’y a pas beaucoup d’eau, contrairement à ce que l’on peut rencontrer habituellement en Floride… »
L’objectif pour Pauline Roussin-Bouchard, victorieuse du Stage-II le 24 octobre dernier en Floride, est évidemment de franchir ce premier écueil (110 joueuses au départ, les 70 premières et ex-aequo qualifiées pour le second acte programmé du 9 au 12 décembre à Dothan, toujours dans l’Alabama) et de viser le top 20 final qui lui permettrait d’obtenir une catégorie pleine en 2022 sur le LPGA Tour. Un top 45 offrirait seulement un droit de jeu partiel.
C’est moins dur que de passer un cut sur un Majeur ou de finir 30e à l’Evian Championship.
Alain Alberti
« Elle va bien, rassure son coach. Elle est prête physiquement. Il faut être patient dans ces Q-Series, avoir un mental solide car c’est quand même long. Huit tours à négocier, ce n’est pas rien. Il va y avoir forcément des moments de pressions qui ne seront pas agréables, il faudra les digérer. »
« Mais l’objectif final est bien évidemment le top 20, renchérit-il. Par rapport à ce qu’elle a fait ou prouvé depuis six mois-un an, c’est dans ses cordes… Le champ cette semaine est bon mais ce n’est pas non plus celui d’un tournoi du LPGA Tour. Selon moi, c’est moins dur que de passer un cut sur un Majeur ou de finir 30e à l’Evian Championship. »
Quinze jours dans l’Alabama
Le moral est donc au beau fixe avant le début des « hostilités » ce jeudi. D’ailleurs, pour mettre tous les atouts de son côté, Pauline Roussin-Bouchard pourra tout le temps compter sur son coach qui demeurera auprès d’elle durant les quinze jours de la compétition.
« Ce serait en effet ridicule de n’être que là qu’une semaine, conclut-il. C’est une semaine importante pour Pauline car elle peut lui permettre d’obtenir un full caté sur le LPGA en 2022. Ce n’est pas rien ! »
Photo : ffgolf