A l’inverse de la plupart des joueurs Benjamin Hébert n’a pas mis dans son sac le dernier modèle de driver de son équipementier. Il nous explique pourquoi.
de notre envoyé spécial NC
Le Briviste a bien lancé sa saison 2021. Seizième à Abu Dhabi lors du Rolex Series inaugural notamment grâce à un -5 le dernier jour, le joueur de Moliets a ensuite franchi le cut la semaine dernière à Dubai (T-51). Il pourrait enchaîner au Saudi International, même si la fatigue s’installe.
« Je me sens pas mal, un peu fatigué, résumait-il. Ça fait 2 semaines qu’on bataille, Abu Dhabi, Dubaï, c’est pas simple. J’ai fait une semaine d’entraînement avant aussi, ça commence un peu à tirer. Donc focus sur la récupération, en plus il fait chaud donc ce n’est pas évident.».
Séduit par le parcours
Comme la majorité des joueurs, Benjamin Hébert pense du bien de ce parcours du Royal Greens Golf situé au coeur de King Abdallah Economic City. « Le parcours est top franchement, d’année en année il s’améliore, se réjouit le golfeur de 33 ans. Surtout quand on vient du parcours de la semaine dernière qui était étroit et exigeant, avec des greens pas en super état. Donc c’est bien, c’est un beau parcours, on va essayer de faire une belle semaine ».
Je reviens un peu à mes anciens amours
Retour vers le futur
Souvent, les joueurs du circuit adoptent les derniers modèles de leur équipementier et profitent ainsi des nouveaux développements en matière de technologie. Mais celui qui bénéficie des conseils d’Alexandre d’Incau pour ses clubs a préféré prendre le contre-pied avec un driver ancienne génération.
«Je reviens un peu à mes anciens amours, comme on dit, philosophe Benjamin Hébert. J’ai un vieux driver, un SLDR (2013). Avec les nouveaux drivers j’ai du mal. Ils cherchent manifestement à réduire le spin et moi j’aime bien jouer avec les trajectoires. Moins de spin il y a, plus la balle va droit, mais c’est difficile à contrôler. Je suis avec mon SLDR et le reste, c’est des clubs que j’avais déjà. J’ai essayé des trucs l’année dernière, ça n’a pas forcément fonctionné. On repart avec du matos que je connais bien et avec lequel j’ai déjà bien joué».
Un choix qui s’explique assez simplement si on prend également en compte des critères plus subjectifs.
«Retrouver du plaisir et des clubs avec lesquels je me sens bien, explique-il. Pas trop se prendre la tête avec le matos, car c’est aussi un piège quand on est sur le circuit européen. On a accès à toutes les nouveautés rapidement et on peut vite se perdre un peu en cherchant des réponses dans le matériel alors qu’elles ne sont pas vraiment là ».
À méditer…
Photo de Andrew Redington/Getty Images