Des quatre représentants tricolores durant la quinzaine sur l’East Course du Kasumigaseki Country Club de Saitama, au nord de Tokyo, c’est Perrine Delacour qui s’en sort le mieux. La Picarde prend la 29e place finale alors que Gwladys Nocera et Karine Icher avaient fini au-delà du top 35 à Rio. Chez les garçons, la 21e place de Grégory Bourdy en 2016 demeure la référence… Jusqu’à Paris 2024 ?
On ne va pas se mentir. Les résultats d’ensemble des représentants français durant la quinzaine golfique olympique à Tokyo laissent de nombreux regrets. En position très favorable après 36 trous (quinzième à trois longueurs d’une potentielle médaille), Antoine Rozner a coincé durant le week-end avant de boucler son tournoi en 45e position à -4 avec deux dernières cartes de 73 et 70.
Jamais battu par le parcours
Romain Langasque, qui a admirablement pallier le forfait de Victor Perez, termine dix rangs devant le Racingman (35e à -7). L’Azuréen peut même se targuer de ne jamais avoir été battu par le parcours (69, 70, 69, 69) dont la moyenne sur quatre tours affiche un solide 69,07. Mais le duo donne déjà rendez-vous au Golf National, en 2024…
Le score de référence chez les hommes demeure donc toujours celui réalisé en 2016 à Rio par Grégory Bourdy. Le Bordelais, qui évolue aujourd’hui sur le Challenge Tour, avait pris la 21e place finale, finissant à dix coups du médaillé de bronze, l’Américain Matt Kuchar. Julien Quesne, l’autre français engagé pour le retour du golf au programme olympique après cent douze ans d’absence, s’était contenté de la 55e place.
Le bronze dans le viseur avant le dernier tour
Chez les dames, le bilan est meilleur qu’à Rio. Il y a cinq ans, Gwladys Nocera et Karine Icher avaient pris les 39e et 44e places. A Tokyo, Perrine Delacour et Céline Boutier ont fait mieux. La Picarde, à six coups du podium avant le dernier tour, a fini 29e avec quatre cartes de 70, 70, 69 et 71. Elle aussi n’a jamais joué au-dessus du par.
59e joueuse mondiale en s’élançant ce mercredi sur le par 71 de l’East Course (6 079 mètres), Céline Boutier était clairement la meilleure chance tricolore. Hélas, la Francilienne, domiciliée à Dallas (Texas) et qui restait sur une 29e place à l’Amundi Evian Championship, a alterné le bon (68 jeudi et 69 samedi) et le moins bon (73 mercredi et 72 vendredi), piochant une fois sur deux dans un secteur de jeu (le putting mercredi, le jeu de fers vendredi). Sa 34e place (-2) n’est certainement pas celle qu’elle envisageait en s’élançant en milieu de semaine sur un tracé dont le score moyen par tour s’est bloqué à 70,35.
A l’instar des garçons, elles aussi ont d’ores et déjà hâte de se « racheter » à Paris dans trois ans maintenant.
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