A quelques heures du dernier tour de l’US Open, on ne résiste pas à vous faire partager quelques statistiques un peu dingues proposées par le site officiel de l’USGA. Où l’on apprend que Bryson DeChambeau possède plus de chances de s’imposer que Rory McIlroy…
Probabilité de victoire : Oosthuizen favori
Le site officiel de l’US Open propose non seulement du « live streaming » de qualité, mais aussi des centaines de statistiques qui feront le bonheur des aficionados et qui pourront amuser les férus de mathématiques. Bien sûr, le golf reste un sport aléatoire, et c’est aussi pour ça qu’on l’aime. Mais certaines « stats » valent le détour.
Ainsi on apprend que selon des milliers données recueillies par @datagolf, le favori du tournoi, avant le dernier tour, est Louis Oosthuizen avec 31,7% de chances de s’imposer.
Il devance largement Russel Henley (15,5%). Bryson DeChambeau (9,1%) est à priori mieux placé que Rory McIlroy pour remporter un deuxième US Open alors qu’ils sont tous les deux à -3 total.
Passif à l’US Open et à Torrey Pines
Pourquoi Oosthuizen plutot qu’Henley ? Datagolf prend en compte les résultats passés dans l’US Open, ou sur le parcours de Torrey Pines, ou sur les majeurs… Bref, c’est scientifique on vous dit. Par conséquent Rory a moins de chance que DeChambeau avec le même score !
Le secret des leaders : le grand jeu d’abord
Les cinq premiers au classement partagent un point commun dans les statistiques : ils n’ont pas de véritable faiblesse et leur grand jeu est au point.
Grâce au comparatif proposé par le site (ici celui entre Oosthuizen et McIlroy), vous pouvez en un coup d’œil connaître les forces et les faiblesses d’un joueur et les comparer à un autre.
– Louis Oosthuizen ? Rien d’extraordinaire, mais du solide : il est 19e au nombre de fairways touchés, 21e au stroke gained du tee, 10e au stroke gaines putting.
– MacKenzie Hughues ? 8e sur les fairways touchés, 12e sur les greens en régulation, 13e sur le jeu de fers…
– Russell Henley ? 19e au jeu de fers, 16e au stroke gained putting, 25e sur les greens en régulation
– BrysonDeChambeau ? 2e sur les greens en régulation, 3e sur le jeu de fers, 2e en distance de drive.
– Rory McIlroy ? 3e sur les greens en régulation, 6e sur le jeu de fers, 2e au stroke game du petit jeu, 1er au stroke gained total.
Allez, ça n’a rien de scientifique, mais Golf Planète prend le pari (peu risqué) que le vainqueur est dans ces cinq là…
Car oui 24 des 25 derniers vainqueurs de l’US Open étaient dans le top 6 du tournoi après deux tours. Ce qui n’est pas le cas de DeChambeau ni de Rory ou du Canadien Hughes !
Fairway manqué : attention au n°6
On connaît les stats habituelles des scores par trou qui permettent de déterminer le niveau de difficulté de chacun d’entre eux.
Ainsi après trois tours, le trou n°11 est celui qui se défend le mieux face aux champions avec une moyenne de 3,432 sur ce long par 3.
Le trou n°18 est le plus facile (4,628 pour un par 5). Mais on connaissait moins le niveau de difficulté d’un trou lorsqu’on manque le fairway. C’est au trou n°6 que la punition est la plus sévère du rough ou du bunker.
Quant aux joueurs, celui qui s’en tire le mieux quand il manque le fairway est l’Américain Chez Reavie. Il n’a perdu que 2,86 points après avoir manqué la cible du départ.
Le grand frappeur Sud-Africain Wilco Nienaber est en queue de peloton de ce classement, avec 9,35 points perdus sur 54 trous. Peut-être parce que ses « écarts » avec le fairway sont plus importants…
Il est par ailleurs en première position du « driving distance » avec 320m de moyenne devant Bryson DeChambeau (307m).